Comment ne pas vous aimer, ô MARIE !

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Message  Javier Dim 05 Fév 2012, 12:14 pm

Comment ne pas vous aimer, ô Marie !


Comment ne pas vous aimer, ô MARIE ! Marie_11

"On compare souvent la Sainte Vierge à une mère, mais elle est encore bien meilleure que la meilleure des mères : car la meilleure des mères punit quelques fois son enfant qui lui fait du chagrin ; elle croit bien faire. Mais la Sainte Vierge ne fait pas ainsi ; elle est si bonne qu'elle nous traite toujours avec amour." (Saint Curé d'Ars)

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Message  Javier Dim 05 Fév 2012, 12:28 pm

Prieres de St Bernard à la Vierge Marie (Le Memorare)

SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance et réclamé votre intercession, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, j'accours, je viens à vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement, et daignez les exaucer. Amen


Comment ne pas vous aimer, ô MARIE ! Marie_12

Ô HOMME, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde, te sens emporté à la dérive parmi les orages et les tempêtes, ne quitte pas des yeux la lumière de cette étoile.
Quand se déchaînent les rafales des tentations, quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité, regarde l'étoile, appelle Marie !
Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie !
Si la colère ou l'avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie.
Quand, tourmenté par l'énormité de tes fautes, honteux des souillures de ta conscience, terrorisé par la menace du jugement, tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse, par l'abîme du désespoir, pense à Marie.
Dans les périls, les angoisses, les situations critiques, invoque Marie, crie vers Marie ! Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu'il ne quitte pas ton cœur, et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d'imiter sa vie.
Si tu la suis, point ne t'égares ; si tu la pries, point ne désespères ; si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas. Qu'elle te tienne, plus de chute. Qu'elle te protège, plus de crainte. Sous sa conduite, plus de fatigue. Grâce à sa faveur, tu touches au port. Et voilà comment ta propre expérience te montre combien se justifie la parole : Le nom de la vierge était Marie !


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Message  Javier Lun 06 Fév 2012, 6:00 am

Louis de Grenade - Mémorial de la vie chrétienne

Considérez en même temps la modestie merveilleuse et le silence de Marie. Elle ne prononce qu'une parole, et encore cette parole est-elle nécessaire ; et encore n'est-ce qu'après que l'ange lui a exposé le motif de sa venue. Considérez également sa profonde humilité. Elle aurait eu tant de raison de craindre, en présence d'un ange dont le visage brillait d'une resplendissante clarté. Mais elle n'y pense pas un seul instant, et ne se préoccupe que des louanges qui lui sont données, de ces mots pleine de grâce, bénie entre les femmes, qui frappent ses oreilles. Voilà la seule crainte qu'elle éprouve. C'est que l'âme vraiment humble ne connaît rien de si nouveau et de si redoutable que d'entendre des louanges, il lui semble qu'elles vont lui dérober le trésor de son humilité.

Considérez aussi l'amour inestimable de cette Vierge pour la chasteté. Elle avait été la première à s'astreindre par vœu au culte de cette vertu, sans que jamais personne en eût donné l'exemple. Qu'elle ait chéri cette vertu de tout son cœur, on ne saurait en douter, puisqu'elle est prête à renoncer au titre glorieux de Mère de Dieu, s'il lui faut renoncer à cette belle vertu. Elle ne peut s'empêcher d'éprouver de la peine, observe saint Bernard, à la pensée qu'elle sera peut-être déliée de l'obligation de conserver sa pureté virginale.
(Homil. IIIsup. missus est.)

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Message  Javier Mar 07 Fév 2012, 7:42 am

Saint Alphonse de Liguori

A Marie, refuge des pécheurs.

Marie est l'unique refuge de ceux qui ont eu le malheur d'offenser Dieu. Elle est tout bonté, tout douceur, même envers les pécheurs les plus désespérés. Dès qu'elle les entend implorer son assistance, elle s'empresse de les secourir et de les réconcilier avec son divin Fils.

Voici, ô Mère de mon Dieu et mon unique espérance, voici à vos pieds un misérable pécheur qui implore votre pitié. Toute l'Église et tous les fidèles vous proclament le Refuge des pécheurs ; vous êtes donc mon refuge, c'est à vous de me sauver. Vous savez combien votre divin Fils aime notre salut ; vous savez ce que Jésus-Christ a souffert pour me sauver ; ô ma Mère, je vous présente les souffrances de Jésus : le froid qu'il endura dans l'étable de Béthléem, les pas qu'il fit dans le voyage d'Égypte, ses fatigues, ses sueurs, le sang qu'il répandit, la douleur qui le fit expirer à vos yeux sur la croix. Montrez, en me secourant, que vous aimez ce Fils adorable, puisque c'est au nom de votre amour pour lui que je vous prie de me secourir ; tendez la main à un malheureux qui du fond de l'abîme, vous supplie d'avoir pitié de lui. Si j'étais un saint, je ne vous demanderais pas miséricorde ; c'est parce que je suis un pécheur que j'ai recours à vous, la Mère des miséricordes. Je sais que votre cœur compatissant trouve sa consolation à aider les misérables, quand leur obstination ne met pas obstacles à vos faveurs ; consolez donc votre cœur compatissant, et consolez-moi, aujourd'hui que vous avez l'occasion de sauver un malheureux comdamné à l'enfer, aujourd'hui que vous pouvez m'aider, puisque je ne veux pas être obstiné. Je me remets entre vos mains : dites-moi ce que j'ai à faire, et obtenez-moi la force de l'exécuter ; je suis résolu de faire tout ce que je puis pour rentrer dans l'amitié de Dieu. Je me réfugie sous votre manteau ; Jésus veut que j'ai recours à vous, afin que, pour votre gloire et pour la sienne (car vous êtes sa Mère), je sois redevable de mon salut, non seulement à son sang, mais encore à vos prières ; il m'envoie auprès de vous, pour que vous me secouriez. O Marie, me voici, je mets en vous ma confiance ; vous priez pour tant de d'autres, priez, dites aussi une parole pour moi ; dites à Dieu que vous voulez mon salut, et Dieu me sauvera certainement. Dites-lui que je suis à vous, je ne vous demande pas autre chose.

Ainsi-soit-il

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Message  Javier Jeu 09 Fév 2012, 9:13 am

Saint Bernard - CINQUANTE-DEUXIÈME SERMON. De la maison de la sagesse divine, c'est-à-dire de la Vierge Marie.

Et toi, Adam, ô notre père, réjouis-toi; livre-toi aussi à l'allégresse, ô Eve, notre mère; vous qui ne nous avez pas moins donné la mort à tous, que vous ne nous avez donné la vie; que dis-je? Vous qui nous avez voués à la mort avant même que vous nous eussiez mis au monde. Consolez-vous maintenant, l'un et l'autre, consolez-vous, dis-je en cette fille, puisque c'est une telle fille pour vous. Mais console-toi la première, toi d'abord, qui as été la source de tout le mal et dont l'opprobre est retombé ensuite sur toutes les femmes.

Nous touchons à l'époque où cet antique opprobre va disparaître, au temps où l'homme n'aura plus rien à reprocher à la femme, l'homme, dis-je, qui n'a point hésité à t'accuser, en cherchant pour lui-même une mauvaise excuse, qui eut l'imprudence et la cruauté de dire: " La femme, que vous m'avez donnée, m'a présenté du fruit de l'arbre et j'en ai mangé (Gen., III, 12). " Aussi viens vite maintenant à Marie, ô Eve; ô mère, cours vers ta fille, elle répondra pour sa mère, elle effacera son opprobre et donnera pour elle à son père une juste satisfaction.

En effet, si c'est par une femme que l'homme est tombé, ce n'est que par une femme aussi qu'il se relève. Qu'avais-tu donc à dire ô Adam : " La femme que vous m'avez donnée m'a présenté du fruit de l'arbre et j'en ai mangé? " Ce sont là de méchantes paroles; elles ajoutent à ta faute, loin de la diminuer. Mais la sagesse a vaincu la malice, quand elle a trouvé, dans les inépuisables trésors de sa bonté, cette occasion de pardon que Dieu voulait par sa question, te donner le moyen de lui fournir, et qu'il te donna en vain.

Voilà une femme qui prend la place d'une autre femme; mais l'une est sage et l'autre était insensée, l'une est humble et l'autre était orgueilleuse; aussi au lieu de t'offrir, ô Adam, du fruit de l'arbre de mort, elle te donne à goûter du fruit de l'arbre de vie, et à la place de l'amertume d'une nourriture empoisonnée, elle produit pour toi un fruit éternel d'une grande douceur.

Change donc tes injustes accusations en paroles d'action de grâces, et écrie-toi : Seigneur, la femme, que vous m'avez donnée, m'a présenté du fruit de l'arbre de vie et j'en ai mangé, je l'ai trouvé plus doux que le miel à mon palais, parce que dans ce fruit vous m'avez donné la vie. Voilà en effet, pourquoi l'Ange a été envoyé à une vierge. O Vierge admirable et vraiment digne de tout honneur ! O femme singulièrement respectable, admirable par-dessus toutes les autres femmes, vous réparez le mal qu'ont fait nos aïeux et vous rendez la vie à tous leurs descendants.

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Message  Javier Sam 11 Fév 2012, 9:57 am

Sub Tuum Praesidium confugimus

Sancta Dei genitrix,

nostras deprecationes ne despicias in necessitatibus,

sed a periculis cunctis libera nos,

Semper Virgo

Gloriosa et Benedicta. Amen.




Sous Votre protection nous courons nous réfugier,

Sainte Mère de Dieu,

daignez ne point délaisser nos prières

que nous Vous adressons dans nos nécessités,

Ô Vous, la Toujours Vierge,

glorieuse et bénie. Ainsi soit-il.


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Message  Javier Mar 14 Fév 2012, 4:03 pm

Marie est si belle, qu'après l'avoir vue une seule fois, ne serait-ce qu'une minute, on ne peut plus rien aimer, rien regarder sur la terre. On n'a qu'une idée: mourir pour la revoir.
(Sainte Bernadette Soubirous)

Regardez souvent Marie, Elle vous réconfortera en ces heures où le chagrin a envahi votre âme.
(Saint Pierre Canisius)

Si vous avez le bonheur de faire pénétrer la dévotion à la Très Sainte Vierge dans le coeur de vos enfants, vous les avez sauvés.
(Bienheureux Marcellin Champagnat)
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Message  Javier Lun 20 Fév 2012, 2:26 pm

Marie dans le mystère de l'Annonciation ! Où trouver motif d'art plus prenant et plus captivant, plus suggestif de pureté, de grâce et d'immatérielle beauté?

De tous les temps, l'Annonciation a séduit les artistes chrétiens et tenté leur pinceau. Dans la galerie des peintures de l'Annonciation, celle de Deger, sans être la plus célèbre, occupe néanmoins une place honorable. Avec un rare bonheur et une réelle maîtrise, l'artiste y évoque, en touches sereines et lumineuses, l'admirable scène dont fut témoin l'humble demeure de Nazareth, quand l'Archange Gabriel, mandataire de Dieu, vint porter à Marie l'annonce de sa divine maternité.


Dans une modeste chambre, l'Ange Gabriel se présente à Marie. Le visage éclairé d'une extatique lumière, les ailes demi-fermées, les pieds un peu enfoncés sous les souples et moelleux replis d'un léger nuage, l'envoyé céleste salue celle qui va devenir la Mère de Dieu, pendant que, d'un geste bienveillant de sa main droite, il semble vouloir calmer et rassurer la jeune vierge que la crainte et l'étonnement ont fait se lever de son prie-Dieu et reculer devant la mystérieuse apparition.

Debout, les yeux modestement baissés et le corps gracieusement incliné dans une attitude d'adoration soumise et confiante, Marie écoute, ravie et confuse, les paroles de l'ange, marquant de ses deux bras levés et pressés sur sa poitrine, l'émotion divine qui étreint son cœur. Tout près, assez gauchement disposé dans un vase inélégant, s'épanouit un lis, emblème d'innocence et de pureté.
Bertrand Saint-Pierre O. F. M.


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Message  gabrielle Mar 21 Fév 2012, 6:44 am

Poésie de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.


"Oh ! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t’aime !

Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur

Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême

Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.

Si je te contemplais dans ta sublime gloire

Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux

Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire

O Marie devant toi, je baisserais les yeux !…

Il faut pour qu’un enfant puisse chérir sa mère

Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs

O ma Mère chérie, sur la rive étrangère

Pour m’attirer à toi, que tu versas de pleurs !…."

En méditant ta vie dans le saint Evangile

J’ose te regarder et m’approcher de toi

Me croire ton enfant ne m’est pas difficile

Car je te vois mortelle et souffrant comme moi …

Lorsqu’un ange du Ciel t’offre d’être la Mère

Du Dieu qui doit régner toute l’éternité

Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère !

L’ineffable trésor de la virginité.

Je comprend que ton âme, ô Vierge Immaculée

Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour

Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée

Peut contenir Jésus, l’Océan de l’Amour !…


Oh ! je t’aime, Marie, te disant la servante

Du Dieu que tu ravis par ton humilité

Cette vertu cachée te rend toute-puissante

Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité

Alors l’Esprit d’Amour te couvrant de son ombre

Le Fils égal au Père en toi s’est incarné

De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre

Puisqu’on doit l’appeler : Jésus, ton premier-né !

O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse

Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant

Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :

Le trésor de la mère appartient à l’enfant

Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie

Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?

Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche Hostie

Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !…

Tu me le fais sentir, ce n’est pas impossible

De marcher sur tes pas, ô Reine des élus,

L’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible

En pratiquant toujours les plus humbles vertus.

Auprès de toi, Marie, j’aime à rester petite,

Des grandeurs d’ici-bas je vois la vanité,

Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite,

J’apprends à pratiquer l’ardente charité.

Là j’écoute ravie, Douce Reine des anges,

Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur.

Tu m’apprends à chanter les divines louanges

A me glorifier en Jésus mon Sauveur

Tes paroles d’amour sont de mystiques roses

Qui doivent embaumer les siècles à venir.

En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses

Je veux les méditer, afin de l’en bénir.

Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle

Que tu voudrais cacher dans ton humilité

Tu le laisses pleurer tout près du tabernacle

Qui voile du Sauveur la divine beauté !

Oh ! que j’aime, Marie, ton éloquent silence,

Pour moi c’est un concert doux et mélodieux

Qui me dit la grandeur et la toute-puissance

D’une âme qui n’attend son secours que des Cieux ….

Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie !

Je vous vois repoussés de tous les habitants

Nul ne veut recevoir en son hôtellerie

De pauvres étrangers, la place est pour les grands

La place est pour les grands et c’est dans une étable

Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu.

O ma Mère chérie, que je te trouve aimable

Que je te trouve grande en un si pauvre lieu !

Quand je vois L’Eternel enveloppé de langes

Quand du Verbe Divin j’entends le faible cri

O ma Mère chérie, je n’envie plus les anges

Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri !

Que je t’aime, Marie, toi qui sur nos rivages

As fait épanouir cette Divine Fleur !….

Que je t’aime écoutant les bergers et les mages

Et gardant avec soin toutes choses en ton cœur !…

Je t’aime te mêlant avec les autres femmes

Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas

Je t’aime présentant le Sauveur de nos âmes

Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras,

D’abord en souriant j’écoute son cantique

Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs.

Plongeant dans l’avenir un regard prophétique

Siméon te présente un glaive de douleur

O Reine des martyrs, jusqu’au soir de ta vie

Ce glaive douloureux transpercera ton cœur

Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie

Pour éviter d’un roi la jalouse fureur.

Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile

Joseph vient te prier de partir à l’instant

Et ton obéissance aussitôt se dévoile

Tu pars sans nul retard et sans raisonnement.

Sur la terre d’Egypte, il me semble, ô Marie

Que dans la pauvreté ton cœur reste joyeux,

Car Jésus n’est-il pas la plus belle patrie

Que t’importe l’exil, tu possèdes les Cieux ?…

Mais à Jérusalem, une amère tristesse

Comme un vaste océan vient inonder ton cœur

Jésus pendant trois jours se cache à ta tendresse

Alors c’est bien l’exil dans toute sa rigueur !..

Enfin tu l’aperçois et la joie te transporte,

Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs :

« O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte ?

« Voilà. ton père et moi qui te cherchions en pleurs. »

Et l’Enfant Dieu répond (oh quel profond mystère !)

A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras :

« Pourquoi me cherchiez-vous ?… Aux œuvres de mon Père

« Il faut que je m’emploie ; ne le savez-vous pas ? »

L’Evangile m’apprend que croissant en sagesse

A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis

Et mon cœur me révèle avec quelle tendresse

Il obéit toujours à ses parents chéris.

Maintenant je comprends le mystère du temple,

Les paroles cachées de mon Aimable Roi.

Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l’exemple

De l’âme qui Le cherche en la nuit de la foi.

Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère

Soit plongée dans la nuit, dans l’angoisse du cœur ;

Marie, c’est donc un bien de souffrir sur la terre ?

Oui souffrir en aimant c’est le plus pur bonheur !

Tout ce qu’Il m’a donné Jésus peut le reprendre

Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi

Il peut bien se cacher, je consens à l’attendre

Jusqu’au jour sans couchant où s’éteindra ma foi…

Je sais qu’à Nazareth, Mère pleine de grâces

Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus

Point de ravissement, de miracle et d’extase

n’embellise ta vie ô Reine des Elus !

Le nombre des petits est bien grand sur la terre

Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux

C’est par la voie commune, incomparable Mère

Qu’il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux.

En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie,

Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour

Mère, en te contemplant, je me plonge ravie

Découvrant dans ton cœur des abimes d’Amour.

Ton regard maternel bannit toutes mes craintes

Il m’apprend à pleurer, il m’apprend à jouir.

Au lieu de mépriser la joies pures et saintes

Tu veux les partager, tu daignes les bénir.

Des époux de Cana voyant l’inquiétude

Qu’ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin

Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude

Espérant le secours de son pouvoir divin.

Jésus semble d’abord repousser ta prière

« Qu’importe », répond-Il, « femme, à vous et à moi ? »

Mais au fond de son cœur, Il te nomme sa Mère

Et son premier miracle, Il l’opère pour toi…


Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine

De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir

Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline

Quelqu’un dit à Jésus que tu voudrais le voir,

Alors, ton Divin Fils devant la foule entière

De son amour pour nous montre l’immensité

Il dit :« Quel est mon frère et ma soeur et ma Mère,

« Si ce n’est celui-là qui fait ma volonté ? »

O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre

En écoutant Jésus, tu ne t’attristes pas

Mais tu te réjouis qu’II nous fasse comprendre

Que notre âme devient sa famille ici-bas

Oui tu te réjouis qu’Il nous donne sa vie,

Les trésors infinis de sa divinité !

Comment ne pas t’aimer, ô ma Mère chérie

En voyant tant d’amour et tant d’humilité ?

Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime

Et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui.

Aimer c’est tout donner et se donner soi-même

Tu voulus le prouver en restant notre appui.

Le Sauveur connaissait ton immense tendresse

Il savait les secrets de ton cœur maternel,

Refuge des pécheurs, c’est à toi qu’Il nous laisse

Quand Il quittela Croix pour nous attendre au Ciel

Marie, tu m’apparais au sommet du Calvaire

Debout près de la Croix, comme un prêtre à l’autel

Offrant pour apaiser la justice du Père

Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel

Un prophète l’a dit, ô Mère désolée,

« Il n’est pas de douleur semblable à ta douleur ! »

O Reine des Martyrs, en restant exilée

Tu prodigues pour nous tout le sang de ton cœur !

La maison de Saint Jean devient ton seul asile

Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus

C’est le dernier détail que donne l’Evangile

De la Reine des Cieux il ne me parle plus.

Mais son profond silence, ô ma Mère chérie

Ne révèle-t-il pas que le Verbe éternel

Veut lui-même chanter les secrets de ta vie

Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ?

Bientôt je l’entendrai cette douce harmonie

Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir

Toi qui vins me sourire au matin de ma vie

Viens me sourire encor… Mère…. voici le soir !…

Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême

Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant

Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime

Et redire à jamais que je suis ton enfant !……
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Message  Javier Mar 21 Fév 2012, 9:04 am

Un grand merci, ma chère Gabrielle.
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Message  ROBERT. Mar 21 Fév 2012, 10:26 am

gabrielle a écrit:Poésie de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.


(...)Toi qui vins me sourire au matin de ma vie

Viens me sourire encor… Mère…. voici le soir !…

Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême

Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant

Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime

Et redire à jamais que je suis ton enfant !……

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Message  Javier Mer 29 Fév 2012, 11:52 am

Seule, ô Marie, vous avez su vous consacrer, corps et âme, à l'amour de Dieu et de nous. Il vous fallait cette pureté de cristal, cette transparence de l'âme pour avoir le droit de regarder Jésus, de le prendre dans vos bras et de le baiser. Beati mundo corde, quoniam ipsi Deum videbunt. Il faut une âme absolument pure pour voir Dieu.

Mais nous sommes vos enfants quand même, ô Marie, nous, les impurs. Voyez donc comme nous avons de la peine à nous garder de toute impureté du corps et de l'âme !


Le monde injecte les tentations dans nos sens déjà si portés à jouir de plaisirs malsains. Il faut toute votre puissance, toute votre protection pour que nous passions au milieu de la boue sans nous salir.

Le bon Dieu vous a faite très pure; c'était sans doute pour se préparer sa demeure; mais c'était aussi pour que vous aidiez les hommes à rester purs ou à le devenir. Une mère donne sa vie, la vie qu'elle possède. Une Mère-Vierge transmet la virginité à ses enfants.
Antonio Dragon, S.J. 1956.

Comment ne pas vous aimer, ô MARIE ! 010110
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