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Message  gabrielle Jeu 17 Nov 2011, 8:57 am

Cette thèse a toujours eu un petit côté de "snob" .
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Message  JCMD67 Jeu 17 Nov 2011, 10:20 am

gabrielle a écrit:
JCMD67 a écrit:
gabrielle a écrit:Dommage que F.A. est choisi un prêtre de la "thèse" pour son entrevue.


Personne d'autre n'a voulu ... même avec l'abbé Zins ce fut compliqué ...

+

Merci pour l'info Wink

Ceci dit Franck Abed est un petit malin ... il est conciliaire, son but est donc "ridiculiser" le "sedevacantisme", voir de semer la zizanie entre les "sedevacantistes".
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Message  Gérard Ven 18 Nov 2011, 7:13 am

Sur Sedevacante entre deux chaises le cul par terre, on a bon temps de continuer de raconter n'importe quoi :

La position du forum “Tenu par les Dames” prête le flan aux critiques et aux attaques des modernistes

Pas celle des sédévacantistes formaliter :


La preuve en est dans les interventions qui ont lieu là-bas, et, curieusement presque jamais ici où ils ne risquent pas trop de s'aventurer, des Mariannus (Vieux-catholicisme et sédévacantisme, par exemple) et surtout Invicta qui, fort judicieusement, n'a cessé de poser cette question restée sans véritable réponse : « SI IL Y A INTERRUPTION COMME VOUS DITES, (CE QUI EST ÉVIDEMMENT FAUX) CHEZ LES CONCILIAIRES, ALORS OU SE TROUVE LA SUCCESSION APOSTOLIQUE, PUISQU'ELLE DOIT NECÉSSAIREMENT EXISTER SANS INTERRUPTION JUSQU'AUX APÔTRES. OU EST-ELLE ? », ici, là, à cet endroit, à et encore à cet autre !

Voilà pourquoi cette parole de gabrielle, « La thèse est une supercherie terrible, elle garde les gens dans la secte », est entièrement fausse...


Je confirme l'affirmation tout à fait EVIDENTE de Gabrielle

« La thèse est une supercherie terrible, elle garde les gens dans la secte »

Et la thèse n'a QUE ce seul BUT de faire appartenir les fidèles à la secte.

Pour cela, ils ont l'outrecuidance de faire cette affirmation totalement fausse selon laquelle la sectes SERAIT l'Eglise catholique. Ainsi, ceux qui sont trompés par les guérardiens se croient tenus d'appartenir à la secte puisque toute la substantifique moelle de la Thèse, c'est de prouver la commune identité entre la secte et l'Eglise catholique...au point que l'une n'existe pas sans l'autre. La démarche damnée de la thèse c'est de se donner des airs d'évidence, de sagesse voire de références de théologiens au-dessus de tout soupçon (c'est facile de faire parler les morts et leur faire dire ce qu'ils n'ont jamais dit)...le point final de la secte, dis-je c'est d'assurer les yeux fermés que la Secte est bien l'Eglise catholique en dehors delaquellenul ne peut être sauvé.
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Message  gabrielle Ven 18 Nov 2011, 7:31 am

La position du forum “Tenu par les Dames” prête le flan aux critiques et aux attaques des modernistes

Pas celle des sédévacantistes formaliter :


La preuve en est dans les interventions qui ont lieu là-bas, et, curieusement presque jamais ici où ils ne risquent pas trop de s'aventurer, des Mariannus (Vieux-catholicisme et sédévacantisme, par exemple) et surtout Invicta qui, fort judicieusement, n'a cessé de poser cette question restée sans véritable réponse : « SI IL Y A INTERRUPTION COMME VOUS DITES, (CE QUI EST ÉVIDEMMENT FAUX) CHEZ LES CONCILIAIRES, ALORS OU SE TROUVE LA SUCCESSION APOSTOLIQUE, PUISQU'ELLE DOIT NECÉSSAIREMENT EXISTER SANS INTERRUPTION JUSQU'AUX APÔTRES. OU EST-ELLE ? », ici, là, à cet endroit, à et encore à cet autre !

Voilà pourquoi cette parole de gabrielle, « La thèse est une supercherie terrible, elle garde les gens dans la secte », est entièrement fausse...

C'est certain que la thèse ne prête pas le flan aux critiques des modernos, pourquoi? Parce qu'ils ne la lisent pas.

Et ceux qui s'y aventurent ont tous la même réflexion: un pape sans juridiction... ça se peut pas.
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Message  ROBERT. Ven 18 Nov 2011, 11:25 am

gabrielle a écrit:
La position du forum “Tenu par les Dames” prête le flan aux critiques et aux attaques des modernistes

Pas celle des sédévacantistes formaliter :


La preuve en est dans les interventions qui ont lieu là-bas, et, curieusement presque jamais ici où ils ne risquent pas trop de s'aventurer, des Mariannus (Vieux-catholicisme et sédévacantisme, par exemple) et surtout Invicta qui, fort judicieusement, n'a cessé de poser cette question restée sans véritable réponse : « SI IL Y A INTERRUPTION COMME VOUS DITES, (CE QUI EST ÉVIDEMMENT FAUX) CHEZ LES CONCILIAIRES, ALORS OU SE TROUVE LA SUCCESSION APOSTOLIQUE, PUISQU'ELLE DOIT NECÉSSAIREMENT EXISTER SANS INTERRUPTION JUSQU'AUX APÔTRES. OU EST-ELLE ? », ici, là, à cet endroit, à et encore à cet autre !

Voilà pourquoi cette parole de gabrielle, « La thèse est une supercherie terrible, elle garde les gens dans la secte », est entièrement fausse...

C'est certain que la thèse ne prête pas le flan aux critiques des modernos, pourquoi? Parce qu'ils ne la lisent pas.

Et ceux qui s'y aventurent ont tous la même réflexion: un pape sans juridiction... ça se peut pas
.


C'est certain que la thèse ne prête pas le flan aux critiques des modernos, pourquoi? Parce qu'ils ne la lisent pas. Franck ABED reçoit l’Abbé RICOSSA  - Page 2 873726

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Message  Louis Ven 18 Nov 2011, 3:12 pm

gabrielle a écrit:
La position du forum “Tenu par les Dames” prête le flan aux critiques et aux attaques des modernistes

Pas celle des sédévacantistes formaliter :


La preuve en est dans les interventions qui ont lieu là-bas, et, curieusement presque jamais ici où ils ne risquent pas trop de s'aventurer, des Mariannus (Vieux-catholicisme et sédévacantisme, par exemple) et surtout Invicta qui, fort judicieusement, n'a cessé de poser cette question restée sans véritable réponse : « SI IL Y A INTERRUPTION COMME VOUS DITES, (CE QUI EST ÉVIDEMMENT FAUX) CHEZ LES CONCILIAIRES, ALORS OU SE TROUVE LA SUCCESSION APOSTOLIQUE, PUISQU'ELLE DOIT NECÉSSAIREMENT EXISTER SANS INTERRUPTION JUSQU'AUX APÔTRES. OU EST-ELLE ? », ici, là, à cet endroit, à et encore à cet autre !

Voilà pourquoi cette parole de gabrielle, « La thèse est une supercherie terrible, elle garde les gens dans la secte », est entièrement fausse...

C'est certain que la thèse ne prête pas le flan aux critiques des modernos, pourquoi? Parce qu'ils ne la lisent pas.

Et ceux qui s'y aventurent ont tous la même réflexion: un pape sans juridiction... ça se peut pas.

Votre dernière phrase, Gabrielle, me fait penser à cet énoncé de S. Thomas d'Aquin :

S. Thomas, Ia, qu.7, art. 2, resp.3 a écrit:
« (…) La matière première n’existe point par elle-même, à l’état séparé, dans la nature des choses; elle n’est que de l’être en puissance, et il faut, pour subsister, être en acte. (…) sa potentialité ne s’étend qu’aux formes d’existence prévues par la nature. »

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Message  Gérard Sam 19 Nov 2011, 4:42 am

De JP II à JP III...une belle continuité dans la tradition de l'église de Vatican d'eux !


Citation De JP II
«(L'Eglise) a rompu désormais avec la célèbre formule « Hors de l'Eglise, point de salut », qui n'était d'ailleurs pas si terrible, nul ne connaissant les limites de l'Eglise.» (JP 2, N'ayez pas peur, p. 111; cf.a. STP 53. 34-36).

JP III avec sa thèse materialiter-formaliter nous dit la même chose :

Grâce à la thèse, les hérésiarques font, désormais, partie de l'Eglise catholique, sans elle, on ne pouvait connaître aupravant ses limites. Avec la thèse ce n'est plus :

« Hors de l'Eglise, point de salut »
...selon son sens traditionnel

Mais c'est :

"Personne, aujourd'hui ne peut déterminer les limites de l'Eglise, hormis les hérésiarques qui la dirigent et qui se font une gloire d'en exclure aucun homme, puisque le minimum de sagesse, c'est de ne pas couper la branche sur laquelle on est assis "

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Message  Roger Boivin Sam 19 Nov 2011, 8:42 am

Liberté religieuse, œcuménisme et syncrétisme
=
"Personne, aujourd'hui ne peut déterminer les limites de l'Eglise,
(la Secte), hormis les hérésiarques qui la dirigent et qui se font une gloire d'en
exclure aucun homme, puisque le minimum de sagesse, c'est de ne pas
couper la branche sur laquelle on est assis "
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Message  Eric Sam 19 Nov 2011, 9:17 am

Gérard a écrit:
Citation De JP II
«(L'Eglise) a rompu désormais avec la célèbre formule « Hors de l'Eglise, point de salut », qui n'était d'ailleurs pas si terrible, nul ne connaissant les limites de l'Eglise.» (JP 2, N'ayez pas peur, p. 111; cf.a. STP 53. 34-36).
De Nantes et Zins se sont plantés ....
Cette phrase est de Frossard, non de Wojtyla !
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Message  Anne Sam 19 Nov 2011, 9:27 am

roger a écrit:
Liberté religieuse, œcuménisme et syncrétisme
=
"Personne, aujourd'hui ne peut déterminer les limites de l'Eglise,
(la Secte), hormis les hérésiarques qui la dirigent et qui se font une gloire d'en
exclure aucun homme, puisque le minimum de sagesse, c'est de ne pas
couper la branche sur laquelle on est assis "

Cependant, aussitôt que l'on se rend compte que des vermines attaquent insidieusement la branche sur laquelle on est assis, il est urgent que des remèdes drastiques, y soient appliqués, avant que ces dites vermines puissent croître et se multiplier. Franck ABED reçoit l’Abbé RICOSSA  - Page 2 56978 Franck ABED reçoit l’Abbé RICOSSA  - Page 2 56978
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Message  Gérard Sam 19 Nov 2011, 9:39 am

Merci cher Roger de votre approbation...
Continuons sur le même sujet :
JP III prétend que l'Apostolicité de l'Eglise se trouve dans la secte conciliaire domiciliée à Rome parce qu'elle aurait seule, les évêques susceptible d'assurer cette Apostolicité.

Mais QUELLE apostolicité nous parle JP III ?

Il est temps de savoir qu'est-ce que l'apostolicité.

Le catéchisme du Concile de Trente qui traite explicitement de ce sujet refuse dans la considération de l'APOSTOLICITE de dissocier ces évêques, et le pape auquel ils sont unis, de l'enseignement infaillible de l'Eglise catholique :

"...c'est donc l'enseignement infaillibles des évêques unis à leur chef qui est le vrai signe de l'apostolicité"

Or, JP III affirme dans le sens contraire ::

Les évêques unis au pape sont à eux seuls le signe de l'apostolicité indépendament de la doctrine qu'ils peuvent nous enseigner aujourd'hui !



Ce même catéchisme affirme toujours au sujet de l'Apostolicité qu'il se propose de définir dans sa rubrique "De l'Apostolicité de l'Eglise"

"Les catholiques contrairement aux hérétiques croient que l'Eglise apostolique est celle qui a conservé le légitime ministère établi par les Apôtres et avec lui toute la religion de Jésus-Christ qui en est inséparable "

Alors mon JP III, nous sommes, sur TE DEUM, sur ce forum tenu par les Dames, tel que vous le dites par mépris, ces catholiques qui croyons à l'Apostolicité de l'Eglise telle qu'elle est définie infailliblement par l'Eglise et vous... avec Guérard, les prêtres de Verrua et autre Belmont Guépin et JCMD, vous êtes ces hérétiques qui refusez de croire à l'Apostolicité de l'Eglise telle que sa doctrine nous l'impose de croire.

Vous croyez à l'APOSTOLICITE de l'église conciliaire dont vous reconnaissez qu'elle n'enseigne pas la doctrine de J-C et par là vous manifestez ouvertement votre appartenance à une fausse église. Votre cas est d'autant plus grave qu'aucune ignorance peut vous excusez puisque c'est vous-même qui reconnaissez la fausseté de la doctrine de l'église à laquelle vous vous obstinez d'appartenir...ou de donner des droits divins !

Vous avez l'odieuse arrogance de nous culpabiliser à ne pas reconnaitre l'apostolicité du pape et des évêques de l'église conciliaire mais toute votre arrogance se retourne contre vous, pour vous confondre dans l'adhésion à votre église qui, si vous reconnaissez vous-mêmes qu'elle est dépourvue des autres signes de l'Eglise catholique (Unité, catholicité, sainteté) est également AUSSI et SUTOUT dépourvue de l'APOSTOLICITE !
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Message  Gérard Jeu 24 Nov 2011, 1:47 am

Sur Sedevacante qui vide Ratzinger de son siège mais qui assure la succession apostolique de Vatican d'eux, JP B me pose cette question :


« Où est la succession apostolique puisque vous dites q’elle n’existe absolument plus chez les “conciliaires”, PAS MÊME EN PUISSANCE ? »[/size]
Hein, OÙ EST-ELLE ?


Et il commente ainsi
Je suis enquiquinant, hein, Gégé, avec mes questions ! Very Happy ...


Non mon cher JP B vous n'êtes pas enquiquinant de poser toutes les questions que vous voulez, mais vous l'êtes en faisant comme si je n'avais jamais rien répondu à votre question et vous l'êtes encore dans vos affirmations gratuites...je ne parle même plus de vos insultes car nous y sommes tellement habitués que non seulement elles ne nous enququinent plus depuis longtemps et mais on s'inquéterais à votre sujet et on se demanderait bien si vous êtes encore en bonne santé en les ayant oubliées !

Vous me demandez où est la succession apostolique que vous reconnaissez être pour votre part dans la Secte conciliaire. J'ai beau eu vous citer le Concile de Trente qui montrait que l'apostolicité ne pouvait se rencontrer dans votre secte mais vous persister à vouloir faire existé la succession apostolique dans une église qui, très précisément n'est pas apostolique.

Vous me faites penser à ces 3 prêtres de la Frate qui m'avait pris à parti me tournant en ridicule parce que je ne reconnaissais pas Ratzinger, pape de l'Eglise catholique et il me disait que si donc, ce n'était pas Ratzinger qui était pape...ce ne pouvait être que moi !

Or, pendant qu'ils riaient à gorge déployé et pleinement auto-satisfaits et bien tranquille dans leur béate béatitude, je me suis pris pitié d'eux en pensant en moi-même :
Ces gens se font une gloire d'avoir comme pape un antechrist, un personnage qui ne croit même pas en la divinité de J-C, qui ne croit pas les vérités fondamentales qu'ils reconnaissent être de l'Eglise catholique. Ils reconnaissent pas un mec qui célébre habituellement la cène protestante. Ils reconnaissent comme leur Père dans la foi un homme qui en a une autre qu'eux !
Quelle misère, quel aveuglement et ils rient que l'on puisse ne pas avoir leur opinion !

Eh bien cette fierté débile qui animait les prêtres de la Frate, c'est à n'en pas douter mon cher JP VOTRE FIERTE aujourd'hui.
Vous vous ennnorgueillissez, d'avoir dans votre église qui est la secte hérético-synchrétiste de Vatican II, la succession apostolique et non satisfait de la certitude de votre démarche vous ridiculiser tous ceux qui ne partagent pas votre engagement solennel !

Vous croyez vous différencier de la Frate mais le Thèse n'est que la justification de la démarche de la Frate. Vous croyez avoir trouvé le moyen de ne pas vous rendre ridicule en suivant un pape dont vous ne partagez ni la doctrine ni le culte.

Or, au lieu de dire tout simplement que c'est impossible d'être catholique en ayant un pape dont on ne partage ni le culte ni la doctrine, vous rendez par un sophisme (la thèse n'est qu'un sophisme) la possibilité d'une telle éventualité en inventant la chose invraisemblable qu'il peut y avoir qu'une moitié de pape, qu'un bout de pape, un pape apostolique sans la doctrine des Apôtres, un successeur de Pierre sans la foi de Pierre, un pape de l'Eglise catholique sans la foi de l'Eglise catholique qui est éxigée pour tous jusqu'au dernier des manants.

Mais comme si la Thèse dont vous avez fait dogme ne vous tranquilisait pas vous ridiculiser tous ceux qui ne partagent pas avec vous cette fou-thèse, vous les sortez de l'Eglise catholique pour n'avoir pas reconnu la succession apostolique dans une église qui n'a pas la doctrine des Apôtres.

Et c'est ce qui vous fait caracolez c'est ce qui vous permet toute votre arrogance...
J'ai devant vous le même sentiment que j'avais devant ces prêtres de la Fraterniré, j'ai une immense compassion mêlée d'un plus grand étonnement encore de votre aveuglement lié à votre assurance...ou du moins à celle que vous voulez afficher !
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Message  Gérard Lun 28 Nov 2011, 1:31 am

Voilà comment le très courageux chevalier Jean Paul s'en tire dans son dernier post :

Gérard,

Votre mauvaise foi, amplement démontrée dans le message ci-dessus, fait que je supprimerai dorénavant purement et simplement tout nouveau post de votre part, sans même chercher à le lire !
Cela répondra fort justement à vos propos de “merde” (sic) exposés ici...

A bon entendeur, salut !...

Le modérateur

_________________

Jean-Paul BONTEMPS

Dans une déroute, les vaincus s'enfuient. Là, JP B a une position plus confortable : Il s'apprête à tout supprimé des arguments de son adversaire :

Voici donc ce que je lui répond :

JP B a écrit :

Le R.P. Guérard des Lauriers était accusé là (2ème §) « [d'ôter][i] à un successeur de Saint Pierre [en l'occurrence Paul VI] sa juridiction sur toute la terre [et ainsi de tomber] sous la condamnation de Pie IX dans Pastor aeternus qui déclare anathèmes de tels hommes ».
Si donc ce fieffé menteur insinuant qui l'accusait ainsi lui reproche « [d'ôter] à un successeur de Saint Pierre sa juridiction sur toute la terre », c'est que ledit fieffé menteur insinuant considère Paul VI comme « un successeur de Saint Pierre [avec] juridiction sur toute la terre » car, pour le R.P. Guérard des Lauriers, le prétendu Paul VI n'était pas, du moins pas formellement, « un successeur de Saint Pierre » et, par conséquent, pour le R.P. Guérard des Lauriers, le prétendu Paul VI n'avait pas « juridiction sur toute la terre ».

Tu tournes l'affaire à ta façon, mais tu ne l'analyses pas objectivement:

Ce n'est pas parce que nous reconnaissons quoique ce soit comme autorité à Paul VI que nous avançons la vérité dogmatique de Pastor aeternus qui affirme qu'un successeur de Pierre ne peut pas être privé de juridiction.

C'est simplement par rapport à votre démarche. En effet, le message est le suivant :
Admettons que la thèse soit vraie, admettons que Paul VI et ses successeur aient le titre de pape au point que personne d'autre ne puisse avoir ce titre à leur place...Vous buter contre une falaise car il vous faut abandonner cette vérité fondamental qu'un pape a juridiction sur toute la terre.

Il n'y a là dedans aucune insulte contre Guérard.
Tu nous dis que :

" pour le R.P. Guérard des Lauriers, le prétendu Paul VI n'était pas, du moins pas formellement, « un successeur de Saint Pierre »"

Peu importe ce que Paul VI n'est pas pour toi, ce qui nous intéresse c'est ce qu'il est. Or de ta première affirmation découle cette seconde :


" pour le R.P. Guérard des Lauriers, le prétendu Paul VI était , du moins et indiscutablement, matériellement « un successeur de Saint Pierre »"


Toi et Guérard vous êtes hérétiques tout simplement parce que vous adoptez une fausse philosophie concernant le Souverain Pontife. Il est impossible qu'un pape soit pape d'une certaine manière au point de n'avoir pas de juridiction.

Mais votre hérésie, comme celle de tous les chefs tradis depuis un demi-siècle est en amont. C'est d'avoir considéré la secte de Vatican II comme l'Eglise infaillible.
Vous vous êtes donc placés dans une secte, et de l'intérieur de cette secte vous avez voulu vous faire les super agents de la doctrine catholique.
Que cela se soit exprimé par les élucubrations de la thèse ou par les contradictions du fondateur d'Ecône...,ce ne sont que les effets d'une même cause et les agitations des membres d'une même secte !

La démarche de vous faire remarquer qu'il est impossible qu'un pape élu n'ait pas juridiction sur toute la terre n'est qu'une tentative de vous montrer que rien ne colle dans votre démarche au cas où vous seriez sincères dans la secte, croyant que c'est l'Eglise catholique.
Mais, je crois que l'on perd notre temps à vous accorder quelque sincérité. Que votre secte de Vatican II soit ou ne soit pas l'Eglise catholique vous n'en avez rien à faire ! Au contraire ce qui vous intéresse c'est la construction de cette secte et le crédit que vous voulez lui accorder et selon lequel, il n'y aurait qu'ELLE qui puisse avoir un pape...même si elle n'a qu'un bout de pape, c'est ELLE seule qui possède ce bout de pape et c'est LA, sur ce sujet que tu crois pouvoir me renverser.

Oui Moi Jean-Paul, j'ai dans mon Eglise un pape, donc j'ai la succession apostolique donc, seul, j'ai l'apostolicité donc je suis dans l'EGlise et mon Eglise EST SEULE l'Eglise catholique et par conséquent tous ceux qui se sont exclus de mon église ne sont pas catholiques !

Voilà le fond de ta "catholicité". C'est de rendre, coute que coute, l'église conciliaire comme étant SEULE l'Eglise catholique et pour cela vient en recours non seulement la thèse mais même la plus mauvaise des mauvaises foi qui est de dire que l'église conciliaire ne peut exister parce qu'elle n'a pas d'existence juridique.

Et toi est-ce que tu existes ? tu ne serais pas un sans papier qui n'a jamais existé ?
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Message  gabrielle Lun 28 Nov 2011, 8:09 am

La thèse implique un délai lors de l'élection d'un pape.

Entre l'acceptation ( qui selon la doctrine de l'Église donne a celui qui accepte la juridiction universelle) la thèse place un obex caché... or, sans jouer les grands théologiens, est-ce que lorsqu'un élu accepte et se montre au blacon ( il n'a pas dit un mot encore) est-ce qu'il est oui ou non le chef de l'Église?

La thèse donne un certain pouvoir de juridiction aux membres de la secte sur l'Église Catholique.. or cela est IMPOSSIBLE, nous ne sommes pas devant une chose ocullte, leurs perte de la foi explose de partout.
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Message  Louis Lun 28 Nov 2011, 8:43 am

gabrielle a écrit:Chapitre VIII

Le Pape élu doit donner à son élection son consentement. On ne peut pas être Pape malgré soi. Aussi les cardinaux entourant aussitôt celui qu'ils viennent d'élever au Souverain Pontificat, le Doyen du Sacré Collège lui pose-t-il, en latin, la question rituelle : « Acceptes-tu l'élection qui vient d'être faite de ta personne en qualité de Pape ? »

Beaucoup alors hésitent. Certains même essayent une dernière fois de se soustraire à la lourde charge qui les attend. « Le cardinal Sarto était accablé. Il avait les yeux pleins de larmes, des gouttes de sueur perlaient sur ses joues et il parut près de s'évanouir. Presque tous les cardinaux pleuraient aussi. Après un moment de silence, il répondit d'une voix altérée : Que ce calice passe loin de moi ! Cependant que la volonté de Dieu soit faite ! Ce n'était pas la réponse officielle et le Doyen recommença la question avec une légère nuance d'impatience. Le cardinal Sarto prononça la parole attendue : J'accepte ! »

En 1700, il fallut, pour décider Clément XI à répondre affirmativement, que quatre théologiens lui en fissent un cas de conscience. En 1724, il fallut, pour que Benoît XIII qui était dominicain acceptât, que son Maître général lui en donna l'ordre exprès. En 1846, au conclave de Pie IX, c'était lui (cardinal Mastaï), qui dépouillait le scrutin d'où il sortit Pape. « Au trente-cinquième bulletin qui assurait son élection, il se jeta à genoux devant le Sacré Collège, et de toute son âme, supplia ses collègues d'épargner sa faiblesse. Il invoquait en pleurant son inexpérience des affaires, son effroi des responsabilités, son âge, sa santé, et telle fut son émotion qu'il s'évanouit. »

En 1922, le cardinal Ratti — Pie XI — le résultat du scrutin proclamé, se recueillit, debout, la tête baissée. A la question du cardinal doyen : Acceptes-tu ? succéda un silence. Mais écoutons le cardinal Mercier :

« Un silence d'humilité, de frayeur sans doute, de foi aussi et de confiance, nous l'espérons, nous tient tous en suspens, haletants, pendant deux longues, bien longues minutes.

« Doucement, une réponse s'articule à peu près en ces termes : Il ne faut pas que l'on puisse dire que j'ai refusé d'acquiescer sans réserve à la volonté divine ; il ne faut pas que l'on puisse dire que je me suis dérobé à un fardeau qui devait peser sur mes épaules. Il ne faut pas que l'on puisse dire que je n'ai pas apprécié à leur valeur les voies de mes collègues. Aussi, malgré mon indignité, dont j'ai le sentiment profond, j'accepte.

« A ce moment précis, l'Esprit Saint s'engage à réaliser la promesse faite à Pierre, par notre Divin Rédempteur, lorsque, en réponse aux trois attestations d'amour du chef du Collège Apostolique, le Christ lui dit : Pierre, pais mes agneaux ; Pierre, pais mes brebis.

« Lorsque l'Eglise ordonne un prêtre, l'imposition des mains marque le moment où l'âme du privilégié est marquée d'un caractère invisible et indélébile qui fait de lui un prêtre pour l'éternité et l'assure de l'aide surnaturelle nécessaire à l'accomplissement de sa carrière.

« Le Pape ne reçoit pas de caractère sacramentel ; son sacerdoce est celui de l'évêque, chez qui il est réalisé en plénitude. Mais le Pape reçoit de l'Esprit-Saint un pouvoir de juridiction, l'investiture d'une autorité qui s'étend au monde, et s'exerce, d'une manière directe, immédiate, sur chacune des églises particulières, sur chacun des pasteurs, sur chacun des fidèles de la chrétienté.

« Nous assistions à cette collation de pouvoirs ; nous entendions l'acquiescement de celui qui, conscient de son indignité, mais fort de la promesse divine, répondait : Oui, j'accepte. »


Le consentement acquis, le nom choisi, le Pape élu est vraiment Pape. Aussitôt les cérémoniaires abattent tous les baldaquins, à l'exception de celui du nouveau Souverain Pontife, lequel est conduit dans la sacristie de la chapelle Sixtine. Trois soutanes blanches l'y attendent, de grande, moyenne et petite taille, pour être prêt à toute éventualité. Aidé de ses conclavistes et de son valet de chambre, il revêt celle qui lui convient, puis le rochet de dentelle et le camail rouge. On lui passe les bas blancs et les mules rouges. Il rentre alors dans la chapelle Sixtine, va prendre place sur les marches de l'autel, du côté de l'Évangile, dans un fauteuil tourné vers l'assistance. Il y reçoit la première obédience des cardinaux, ses anciens collègues qui, Doyen en tête, viennent l'un après l'autre s'agenouiller devant lui, et baiser sucessivement son pied, sa main et sa joue.

Puis, le secrétaire du conclave présente au Pape, sur un coussin, la calotte blanche, Souvent, en retirant sa calotte rouge de cardinal, le nouveau Pontife la met sur la tête du dit secrétaire du conclave, comme gage de prochaine élévation au cardinalat.

Le Pape accomplit enfin son premier acte de juridiction en nommant un nouveau camerlingue, ou confirmant l'ancien dans ses fonctions ; et ce camerlingue, aussitôt, passe au doigt du Pape l'anneau du pêcheur qui sera brisé au jour de la mort du Pontife. Cet anneau lui est presque immédiatement retiré pour qu'y soit gravé le nom de celui que l'Église vient d'acquérir comme chef.

Ce nom, le premier cardinal diacre, précédé de la croix papale, va le jeter à la foule impatiente qui se presse sur la place Saint-Pierre. S'avançant dans la loggia extérieure de Saint-Pierre, d'où l'on a déroulé une longue draperie de satin blanc bordée de velours rouge, d'une voix forte, en latin, il crie : Je vous annonce une grande joie : nous avons comme Pontife l'Eminentissime cardinal N... qui a pris comme nom X... Les cloches sonnent à toute volée. Les acclamations crépitent, les hourras montent, les mouchoirs s'agitent, les chapeaux se lèvent. Et la station radiotélégraphique du Vatican, en diffusant à travers l'espace cette cérémonie, lance cette nouvelle à travers le monde. Les Esquimaux catholiques de l'Amérique du Nord et les Chrétiens noirs de l'Afrique du Sud peuvent désormais se réjouir de cet événement en même temps que le peuple de Rome, — jadis privilégié, lorsqu'il fallait de nombreux mois avant que le nom du nouveau Pape fût connu dans toutes les parties du globe où vivait une âme chrétienne. De nos jours, grâce à la T. S. F., les cloches de toutes les églises du monde peuvent, au même instant, faire écho aux cloches de Rome, et avec elles lancer vers le ciel l'Alléluia de Pâques et le Te Deum d'action de grâces.

On laisse au Pape quelques instants de repos et de recueillement qu'il prend dans sa modeste cellule. Mais le peuple chrétien, il le sait, est pressé de le voir, de l'acclamer, de recevoir sa première bénédiction. L'homme blanc bientôt paraît donc au balcon de la loggia extérieure, au-dessus du portail central de Saint-Pierre. Il est accueilli par une explosion de cris, d'applaudissements et de vivats sans fin. Les soldats pontificaux et Italiens présentent les armes. Le Souverain Pontife chante les formules liturgiques de la bénédiction pontificale, et, d'un geste large, trace urbi et orbi une triple bénédiction que les ondes télégraphiques portent, par delà les monts et les mers, jusqu'aux extrémités de la terre.
-

Comme nous le constations, le consentement seul est requis pour que l'élu soit le Pontife avec toute l'étendue de sa juridiction.

Référence

Comment on élit un pape
Georges Goyau et Paul Lesourd

Source des auteurs :Le Conclave de Lucius Lector..
1935
imprimatur
7 octobre 1934
V. Dupin. v.g.

pages.89, 90,91,93 et 94

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Message  ROBERT. Lun 28 Nov 2011, 2:32 pm

gabrielle a écrit:La thèse implique un délai lors de l'élection d'un pape.

Entre l'acceptation ( qui selon la doctrine de l'Église donne a celui qui accepte la juridiction universelle) la thèse place un obex caché... or, sans jouer les grands théologiens, est-ce que lorsqu'un élu accepte et se montre au balcon ( il n'a pas dit un mot encore) est-ce qu'il est oui ou non le chef de l'Église?

La thèse donne un certain pouvoir de juridiction aux membres de la secte sur l'Église Catholique.. or cela est IMPOSSIBLE, nous ne sommes pas devant une chose occulte, leurs perte de la foi explose de partout.

Merci à vous Gabrielle de nous prouver, en étayant votre preuve par la citation que Louis a repris, — que la thèse du-"pape"- qui-branle-entre-deux-chaises-depuis- 27-28 ans (Wojtyla) et-de-l’autre-depuis- 6-7 ans (Ratzinger) — thèse qui ne tient pas la route face à la doctrine catholique. Wojtyla et Ratzinger, pour ne nommer que ces deux-là, sont donc des mercenaires, des faussaires, des hérétiques et des imposteurs.


Louis a écrit:
gabrielle a écrit:Chapitre VIII

Le Pape élu doit donner à son élection son consentement. On ne peut pas être Pape malgré soi. Aussi les cardinaux entourant aussitôt celui qu'ils viennent d'élever au Souverain Pontificat, le Doyen du Sacré Collège lui pose-t-il, en latin, la question rituelle : « Acceptes-tu l'élection qui vient d'être faite de ta personne en qualité de Pape ? » (gras de Robert.)

Beaucoup alors hésitent. Certains même essayent une dernière fois de se soustraire à la lourde charge qui les attend. « Le cardinal Sarto était accablé. Il avait les yeux pleins de larmes, des gouttes de sueur perlaient sur ses joues et il parut près de s'évanouir. Presque tous les cardinaux pleuraient aussi. Après un moment de silence, il répondit d'une voix altérée : Que ce calice passe loin de moi ! Cependant que la volonté de Dieu soit faite ! Ce n'était pas la réponse officielle et le Doyen recommença la question avec une légère nuance d'impatience. Le cardinal Sarto prononça la parole attendue : J'accepte ! »

En 1700, il fallut, pour décider Clément XI à répondre affirmativement, que quatre théologiens lui en fissent un cas de conscience. En 1724, il fallut, pour que Benoît XIII qui était dominicain acceptât, que son Maître général lui en donna l'ordre exprès. En 1846, au conclave de Pie IX, c'était lui (cardinal Mastaï), qui dépouillait le scrutin d'où il sortit Pape. « Au trente-cinquième bulletin qui assurait son élection, il se jeta à genoux devant le Sacré Collège, et de toute son âme, supplia ses collègues d'épargner sa faiblesse. Il invoquait en pleurant son inexpérience des affaires, son effroi des responsabilités, son âge, sa santé, et telle fut son émotion qu'il s'évanouit. »

En 1922, le cardinal Ratti — Pie XI — le résultat du scrutin proclamé, se recueillit, debout, la tête baissée. A la question du cardinal doyen : Acceptes-tu ? succéda un silence. Mais écoutons le cardinal Mercier :

« Un silence d'humilité, de frayeur sans doute, de foi aussi et de confiance, nous l'espérons, nous tient tous en suspens, haletants, pendant deux longues, bien longues minutes.

« Doucement, une réponse s'articule à peu près en ces termes : Il ne faut pas que l'on puisse dire que j'ai refusé d'acquiescer sans réserve à la volonté divine ; il ne faut pas que l'on puisse dire que je me suis dérobé à un fardeau qui devait peser sur mes épaules. Il ne faut pas que l'on puisse dire que je n'ai pas apprécié à leur valeur les voies de mes collègues. Aussi, malgré mon indignité, dont j'ai le sentiment profond, j'accepte.

« A ce moment précis, l'Esprit Saint s'engage à réaliser la promesse faite à Pierre, par notre Divin Rédempteur, lorsque, en réponse aux trois attestations d'amour du chef du Collège Apostolique, le Christ lui dit : Pierre, pais mes agneaux ; Pierre, pais mes brebis.

« Lorsque l'Eglise ordonne un prêtre, l'imposition des mains marque le moment où l'âme du privilégié est marquée d'un caractère invisible et indélébile qui fait de lui un prêtre pour l'éternité et l'assure de l'aide surnaturelle nécessaire à l'accomplissement de sa carrière.

« Le Pape ne reçoit pas de caractère sacramentel ; son sacerdoce est celui de l'évêque, chez qui il est réalisé en plénitude. Mais le Pape reçoit de l'Esprit-Saint un pouvoir de juridiction, l'investiture d'une autorité qui s'étend au monde, et s'exerce, d'une manière directe, immédiate, sur chacune des églises particulières, sur chacun des pasteurs, sur chacun des fidèles de la chrétienté.

« Nous assistions à cette collation de pouvoirs ; nous entendions l'acquiescement de celui qui, conscient de son indignité, mais fort de la promesse divine, répondait : Oui, j'accepte. »


Le consentement acquis, le nom choisi, le Pape élu est vraiment Pape. Aussitôt les cérémoniaires abattent tous les baldaquins, à l'exception de celui du nouveau Souverain Pontife, lequel est conduit dans la sacristie de la chapelle Sixtine. Trois soutanes blanches l'y attendent, de grande, moyenne et petite taille, pour être prêt à toute éventualité. Aidé de ses conclavistes et de son valet de chambre, il revêt celle qui lui convient, puis le rochet de dentelle et le camail rouge. On lui passe les bas blancs et les mules rouges. Il rentre alors dans la chapelle Sixtine, va prendre place sur les marches de l'autel, du côté de l'Évangile, dans un fauteuil tourné vers l'assistance. Il y reçoit la première obédience des cardinaux, ses anciens collègues qui, Doyen en tête, viennent l'un après l'autre s'agenouiller devant lui, et baiser successivement son pied, sa main et sa joue.

Puis, le secrétaire du conclave présente au Pape, sur un coussin, la calotte blanche, Souvent, en retirant sa calotte rouge de cardinal, le nouveau Pontife la met sur la tête du dit secrétaire du conclave, comme gage de prochaine élévation au cardinalat.

Le Pape accomplit enfin son premier acte de juridiction en nommant un nouveau camerlingue, ou confirmant l'ancien dans ses fonctions ; et ce camerlingue, aussitôt, passe au doigt du Pape l'anneau du pêcheur qui sera brisé au jour de la mort du Pontife. Cet anneau lui est presque immédiatement retiré pour qu'y soit gravé le nom de celui que l'Église vient d'acquérir comme chef.

Ce nom, le premier cardinal diacre, précédé de la croix papale, va le jeter à la foule impatiente qui se presse sur la place Saint-Pierre. S'avançant dans la loggia extérieure de Saint-Pierre, d'où l'on a déroulé une longue draperie de satin blanc bordée de velours rouge, d'une voix forte, en latin, il crie : Je vous annonce une grande joie : nous avons comme Pontife l'Éminentissime cardinal N... qui a pris comme nom X... Les cloches sonnent à toute volée. Les acclamations crépitent, les hourras montent, les mouchoirs s'agitent, les chapeaux se lèvent. Et la station radiotélégraphique du Vatican, en diffusant à travers l'espace cette cérémonie, lance cette nouvelle à travers le monde. Les Esquimaux catholiques de l'Amérique du Nord et les Chrétiens noirs de l'Afrique du Sud peuvent désormais se réjouir de cet événement en même temps que le peuple de Rome, — jadis privilégié, lorsqu'il fallait de nombreux mois avant que le nom du nouveau Pape fût connu dans toutes les parties du globe où vivait une âme chrétienne. De nos jours, grâce à la T. S. F., les cloches de toutes les églises du monde peuvent, au même instant, faire écho aux cloches de Rome, et avec elles lancer vers le ciel l'Alléluia de Pâques et le Te Deum d'action de grâces.

On laisse au Pape quelques instants de repos et de recueillement qu'il prend dans sa modeste cellule. Mais le peuple chrétien, il le sait, est pressé de le voir, de l'acclamer, de recevoir sa première bénédiction. L'homme blanc bientôt paraît donc au balcon de la loggia extérieure, au-dessus du portail central de Saint-Pierre. Il est accueilli par une explosion de cris, d'applaudissements et de vivats sans fin. Les soldats pontificaux et Italiens présentent les armes. Le Souverain Pontife chante les formules liturgiques de la bénédiction pontificale, et, d'un geste large, trace urbi et orbi une triple bénédiction que les ondes télégraphiques portent, par delà les monts et les mers, jusqu'aux extrémités de la terre.
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Comme nous le constations, le consentement seul est requis pour que l'élu soit le Pontife avec toute l'étendue de sa juridiction.

Référence

Comment on élit un pape
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Source des auteurs :Le Conclave de Lucius Lector..
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7 octobre 1934
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pages.89, 90,91,93 et 94



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Message  Gérard Jeu 01 Déc 2011, 4:43 pm

Sur Sedevacante JP B a écrit

D'un ami
Citation:
Un énorme tremblement de terre de 8,1 sur l'échelle de Richter a frappé l'Algérie.

Deux millions d'Algériens sont morts et un million gravement blessés, le pays est quasiment détruit.

Le gouvernement demande de l'aide à la communauté internationale.

L'Europe, choquée par le drame, se mobilise et promet d'envoyer toute l'aide qu'elle peut :
•La France envoie Médecins Sans Frontières et du fromage.


•Les Britanniques envoient leur armée pour aider au déblaiement.


•L'Allemagne envoie un bataillon d'ingénieurs et d'architectes pour aider à la reconstruction.


•La Grèce envoie des matériaux de construction et des moutons pour remplacer le cheptel détruit.


•Les Italiens envoient de l'huile d'olive, des pâtes, des tomates et des Fiat.


•Les Belges envoient un million d'Algériens pour repeupler le pays !!!

Pas cons les Belges, hein ?

Or, en réponse, j'ai modifié la dernière ligne en écrivant sur sedevacante :

Les tradis envoie JP B pour expliquer aux algériens que la catastrophe qu'ils subissent n'est que materialiter mais pas formaliter....
JP B n'est jamais revenu !

Pas cons les algériens !

Et bien JP B n'a vraiment AUCUN humour puisqu'il s'est empressé de supprimé mon message sans y répondre !

Avouez pourtant que c'était bon enfant !
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Message  ROBERT. Jeu 01 Déc 2011, 5:04 pm

Gérard a écrit: ( ...) Or, en réponse, j'ai modifié la dernière ligne en écrivant sur sedevacante :

Les tradis envoie JP B pour expliquer aux algériens que la catastrophe qu'ils subissent n'est que materialiter mais pas formaliter....
JP B n'est jamais revenu !

Pas cons les algériens !

Et bien JP B n'a vraiment AUCUN humour puisqu'il s'est empressé de supprimé mon message sans y répondre !

Avouez pourtant que c'était bon enfant !

Pour continuer bon enfant: peut-être Gérard que les tradis n'ont qu’envoyé un JP B… materialiter après tout… qui sait ?
.

ROBERT.
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Message  Anne Jeu 01 Déc 2011, 7:45 pm

ROBERT. a écrit:
Gérard a écrit: ( ...) Or, en réponse, j'ai modifié la dernière ligne en écrivant sur sedevacante :

Les tradis envoie JP B pour expliquer aux algériens que la catastrophe qu'ils subissent n'est que materialiter mais pas formaliter....
JP B n'est jamais revenu !

Pas cons les algériens !

Et bien JP B n'a vraiment AUCUN humour puisqu'il s'est empressé de supprimé mon message sans y répondre !

Avouez pourtant que c'était bon enfant !

Pour continuer bon enfant: peut-être Gérard que les tradis n'ont qu’envoyé un JP B… materialiter après tout… qui sait ?
.

Vous êtes donc bien drôle vous deux . En tous les cas, on ne peut pas dire que vous n'avez pas de suite dans les idées. J'espère, cependant que JP B a un tout petit peu le sens de l'humour, car voilà ce que vous risquez Franck ABED reçoit l’Abbé RICOSSA  - Page 2 18749
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Message  gabrielle Ven 02 Déc 2011, 7:49 am

Allons, JP, un petit sourire, vous qui avez le sens de l'humour.. Wink .
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Message  Gérard Ven 02 Déc 2011, 6:04 pm

gabrielle a écrit:Allons, JP, un petit sourire, vous qui avez le sens de l'humour.. Wink .

Non Non ! Ce n'est pas le sens de l'humour que JP B possède...c'est le sens du pouvoir. Or, le pouvoir est détenu par le Vatican donc c'est le légitime pouvoir.

Mais cette révérence devant le pouvoir en place n'est pas nouvelle.
En effet tous les pouvoirs maçons ont affirmé dur comme fer que leur pouvoir ne leur venait pas de Dieu mais du peuple et en fait, ils savaient trop bien qu'ils tenaient leur pouvoir de Satan lui-même.

Or le Vatican, ne regardant que le pouvoir DE FAIT, s'est empressé de légitimer ce pouvoir en affirmant qu'il venait de Dieu.
Curieux ne trouvez-vous pas ?
Bon avec ce genre de contradiction nous sommes arrivés aux portes de Vatican II.

Mais il faut bien élucider un jour ce problème.

Le pouvoir que les francs maçons exercent sur les pays catholiques depuis la Révolution de qui vient-il, de Dieu ou de Satan ?

Est-ce que les pouvoirs maçons ne savent pas que leur pouvoir leur vient du Démon ou est-ce que le pape sait mieux que les maçons de qui ils tiennent leur pouvoir ?

Est-ce qu'enfin on peut avoir une réponse CLAIRE ?
Est-ce vraiment une question insoluble ?
Est-ce vraiment un mystère tabou ?

N'y aurait-il pas enfin un vrai anti-libéral qui puisse nous redonner un rayon de lumière ?
Ou doit-on continuer de marcher au radar ?
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Message  Gérard Dim 04 Déc 2011, 3:16 am

Sur SEDEVACANTE à l'adresse :
http://foicatholique.cultureforum.net/t3923p30-le-juge-des-papes-formaliter-menteur-faussaire-imposteur#21871

Je viens d'écrire ceci :


JP B a écrit dans un message précédent :

Ainsi, ce serait parce que j'établirais « que l'Eglise catholique peut avoir dans son sein et même dans la totalité de sa partie enseignante, des hérétiques, des syncrétistes qui enseignent une fausse religion » que j'enseignerais « une fausse doctrine ».

Si tel était le cas, notre Gége international aurait raison !

Mais notre Gégé est un menteur car les “hérétiques” qu'il dit être dans le « sein et même dans la totalité [de la] partie enseignante [de] l'Eglise catholique », ne sont formellement hérétiques qu'à ses propres yeux en raison de ce qu'ils n'ont jamais été déclarés tels par l'Autorité dans la Sainte Église Catholique mais le sont par son autorité propre, à lui, Sa Sainteté Gégé Ier qui, ce faisant, USURPE par là l'Autorité et se fait ainsi schismatique...

Je viens de relire les grandes affirmations de JP B et j'en reste tout ahuri :

Petit 1 - JP B dénie établir « que l'Eglise catholique peut avoir dans son sein et même dans la totalité de sa partie enseignante, des hérétiques, des syncrétistes qui enseignent une fausse religion » et reconnais que s'il enseignait que l'Eglise avait des hérétiques en son sein, cela ce serait une fausse doctrine

Petit 2 - Moi, Gégé, Je suis un menteur car les hérétiques que je dis "être dans le « sein et même dans la totalité [de la] partie enseignante [de] l'Eglise catholique », ne sont pas formellement hérétiques" ne sont hérétiques qu'à mes propres yeux et ne le sont pas parce qu'ils "n'ont jamais été déclarés tels par l'Autorité dans la Sainte Église Catholique"..... ces hérétiques ne le seraient donc que par mon autorité propre et en cela j'USURPERAI l'autorité et je deviens schismatique.

CONCLUSION:
N° 1 : j'ai tort

CONCLUSION
N° 2 : Puisqu'il n'y a jamais eu d'hététique déclaré tel dans l'église conciliaire que JP B identifie à l'Eglise catholique, il faut convenir que l'église enseignante après Vatican II n'a enseigné que la vraie doctrine et pratiqué que le vrai culte!

Conclusion de la conclusion que j'adresse à JP B :

Je veux bien fermer ma gueule mais à la seule condition que tu reconnaisses dans la doctrine de Vatican II et dans son culte la doctrine et le culte catholique enseignée par une église enseignante infaillible parce que sans hérétique, elle ne peut être qu'orthodoxe.
Vous les tradignacs, tradzouilles, les tradisnouilles, vous êtes pires que les conciliaires qui, peuvent encore croire de bonne foi que leur église est la vraie s'ils connaissent mal la doctrine catholiques.

Vous les trados au mur, les trados dos au ciel, les trados de l'enfer...tout au contraire, vous êtes des damnés vivants. Vous reconnaissez que votre église est hérétiques sans hérétiques, qu'elle est hérétiques avec un culte protesant mais que c'est l'Eglise enseignante infaillible qui est préposé à cet enseignement. Vous connaissez la vérité aussi bien que nous la connaissons et vous persister diaboliquement dans l'erreur et vous collant à l'infâme secte de Vatican II. Oui, vous êtes des damnés vivants.
Vous êtes des hommes cyniques qui disent oui l'enfer existe et je veux y aller.
Vous êtes des hommes cyniques qui affirment : oui l'église conciliaire affirme l'hérésie mais sans qu'il y ait en son sein des hérétiques et malgré cela demeure l'Eglise enseignante infaillible !



Nous nous trouvons dans la même situation que Marius et Olive :

Marius dit à Olive, tu me crois si tu veux mais l'autre jour j'ai péché une truite d'un mètre soixante dix de long !

Olive lui répond :
Eh bien, tu me crois si tu veux, mais moi, hier j'ai péché une moto de la guerre de 14 dans l'étang et le phare était encore éclairé.

Alors Olive, un peu plus sage, voyant qu'ils étaient en train de se raconter des histoires impossibles à croire dit à Marius :

Tu sais pas Marius ! J'ai un deal à faire avec toi :

Tu enlèves un mètre à ta truite et mon j'éteins le phare de ma moto !
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Message  Roger Boivin Mar 02 Aoû 2016, 8:19 am

Louis a écrit:
gabrielle a écrit:Chapitre VIII

Le Pape élu doit donner à son élection son consentement. On ne peut pas être Pape malgré soi. Aussi les cardinaux entourant aussitôt celui qu'ils viennent d'élever au Souverain Pontificat, le Doyen du Sacré Collège lui pose-t-il, en latin, la question rituelle : « Acceptes-tu l'élection qui vient d'être faite de ta personne en qualité de Pape ? »

Beaucoup alors hésitent. Certains même essayent une dernière fois de se soustraire à la lourde charge qui les attend. « Le cardinal Sarto était accablé. Il avait les yeux pleins de larmes, des gouttes de sueur perlaient sur ses joues et il parut près de s'évanouir. Presque tous les cardinaux pleuraient aussi. Après un moment de silence, il répondit d'une voix altérée : Que ce calice passe loin de moi ! Cependant que la volonté de Dieu soit faite ! Ce n'était pas la réponse officielle et le Doyen recommença la question avec une légère nuance d'impatience. Le cardinal Sarto prononça la parole attendue : J'accepte ! »

En 1700, il fallut, pour décider Clément XI à répondre affirmativement, que quatre théologiens lui en fissent un cas de conscience. En 1724, il fallut, pour que Benoît XIII qui était dominicain acceptât, que son Maître général lui en donna l'ordre exprès. En 1846, au conclave de Pie IX, c'était lui (cardinal Mastaï), qui dépouillait le scrutin d'où il sortit Pape. « Au trente-cinquième bulletin qui assurait son élection, il se jeta à genoux devant le Sacré Collège, et de toute son âme, supplia ses collègues d'épargner sa faiblesse. Il invoquait en pleurant son inexpérience des affaires, son effroi des responsabilités, son âge, sa santé, et telle fut son émotion qu'il s'évanouit. »

En 1922, le cardinal Ratti — Pie XI — le résultat du scrutin proclamé, se recueillit, debout, la tête baissée. A la question du cardinal doyen : Acceptes-tu ? succéda un silence. Mais écoutons le cardinal Mercier :

« Un silence d'humilité, de frayeur sans doute, de foi aussi et de confiance, nous l'espérons, nous tient tous en suspens, haletants, pendant deux longues, bien longues minutes.

« Doucement, une réponse s'articule à peu près en ces termes : Il ne faut pas que l'on puisse dire que j'ai refusé d'acquiescer sans réserve à la volonté divine ; il ne faut pas que l'on puisse dire que je me suis dérobé à un fardeau qui devait peser sur mes épaules. Il ne faut pas que l'on puisse dire que je n'ai pas apprécié à leur valeur les voies de mes collègues. Aussi, malgré mon indignité, dont j'ai le sentiment profond, j'accepte.

« A ce moment précis, l'Esprit Saint s'engage à réaliser la promesse faite à Pierre, par notre Divin Rédempteur, lorsque, en réponse aux trois attestations d'amour du chef du Collège Apostolique, le Christ lui dit : Pierre, pais mes agneaux ; Pierre, pais mes brebis.

« Lorsque l'Eglise ordonne un prêtre, l'imposition des mains marque le moment où l'âme du privilégié est marquée d'un caractère invisible et indélébile qui fait de lui un prêtre pour l'éternité et l'assure de l'aide surnaturelle nécessaire à l'accomplissement de sa carrière.

« Le Pape ne reçoit pas de caractère sacramentel ; son sacerdoce est celui de l'évêque, chez qui il est réalisé en plénitude. Mais le Pape reçoit de l'Esprit-Saint un pouvoir de juridiction, l'investiture d'une autorité qui s'étend au monde, et s'exerce, d'une manière directe, immédiate, sur chacune des églises particulières, sur chacun des pasteurs, sur chacun des fidèles de la chrétienté.

« Nous assistions à cette collation de pouvoirs ; nous entendions l'acquiescement de celui qui, conscient de son indignité, mais fort de la promesse divine, répondait : Oui, j'accepte. »


Le consentement acquis, le nom choisi, le Pape élu est vraiment Pape. Aussitôt les cérémoniaires abattent tous les baldaquins, à l'exception de celui du nouveau Souverain Pontife, lequel est conduit dans la sacristie de la chapelle Sixtine. Trois soutanes blanches l'y attendent, de grande, moyenne et petite taille, pour être prêt à toute éventualité. Aidé de ses conclavistes et de son valet de chambre, il revêt celle qui lui convient, puis le rochet de dentelle et le camail rouge. On lui passe les bas blancs et les mules rouges. Il rentre alors dans la chapelle Sixtine, va prendre place sur les marches de l'autel, du côté de l'Évangile, dans un fauteuil tourné vers l'assistance. Il y reçoit la première obédience des cardinaux, ses anciens collègues qui, Doyen en tête, viennent l'un après l'autre s'agenouiller devant lui, et baiser sucessivement son pied, sa main et sa joue.

Puis, le secrétaire du conclave présente au Pape, sur un coussin, la calotte blanche, Souvent, en retirant sa calotte rouge de cardinal, le nouveau Pontife la met sur la tête du dit secrétaire du conclave, comme gage de prochaine élévation au cardinalat.

Le Pape accomplit enfin son premier acte de juridiction en nommant un nouveau camerlingue, ou confirmant l'ancien dans ses fonctions ; et ce camerlingue, aussitôt, passe au doigt du Pape l'anneau du pêcheur qui sera brisé au jour de la mort du Pontife. Cet anneau lui est presque immédiatement retiré pour qu'y soit gravé le nom de celui que l'Église vient d'acquérir comme chef.

Ce nom, le premier cardinal diacre, précédé de la croix papale, va le jeter à la foule impatiente qui se presse sur la place Saint-Pierre. S'avançant dans la loggia extérieure de Saint-Pierre, d'où l'on a déroulé une longue draperie de satin blanc bordée de velours rouge, d'une voix forte, en latin, il crie : Je vous annonce une grande joie : nous avons comme Pontife l'Eminentissime cardinal N... qui a pris comme nom X... Les cloches sonnent à toute volée. Les acclamations crépitent, les hourras montent, les mouchoirs s'agitent, les chapeaux se lèvent. Et la station radiotélégraphique du Vatican, en diffusant à travers l'espace cette cérémonie, lance cette nouvelle à travers le monde. Les Esquimaux catholiques de l'Amérique du Nord et les Chrétiens noirs de l'Afrique du Sud peuvent désormais se réjouir de cet événement en même temps que le peuple de Rome, — jadis privilégié, lorsqu'il fallait de nombreux mois avant que le nom du nouveau Pape fût connu dans toutes les parties du globe où vivait une âme chrétienne. De nos jours, grâce à la T. S. F., les cloches de toutes les églises du monde peuvent, au même instant, faire écho aux cloches de Rome, et avec elles lancer vers le ciel l'Alléluia de Pâques et le Te Deum d'action de grâces.

On laisse au Pape quelques instants de repos et de recueillement qu'il prend dans sa modeste cellule. Mais le peuple chrétien, il le sait, est pressé de le voir, de l'acclamer, de recevoir sa première bénédiction. L'homme blanc bientôt paraît donc au balcon de la loggia extérieure, au-dessus du portail central de Saint-Pierre. Il est accueilli par une explosion de cris, d'applaudissements et de vivats sans fin. Les soldats pontificaux et Italiens présentent les armes. Le Souverain Pontife chante les formules liturgiques de la bénédiction pontificale, et, d'un geste large, trace urbi et orbi une triple bénédiction que les ondes télégraphiques portent, par delà les monts et les mers, jusqu'aux extrémités de la terre.
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Comme nous le constations, le consentement seul est requis pour que l'élu soit le Pontife avec toute l'étendue de sa juridiction.

Référence

Comment on élit un pape
Georges Goyau et Paul Lesourd

Source des auteurs :Le Conclave de  Lucius Lector..
1935
imprimatur
7 octobre 1934
V. Dupin. v.g.

pages.89, 90,91,93 et 94


Vu la mise en garde contre Georges Goyau, citée ci-après, comment savoir si en ce qui vient d'être cité de lui ci-haut est parfaitement conforme à la vérité ?



FRANC a écrit:Je suis désolé de devoir vous signaler, que les deux auteurs que vous citez sont suspects; l'un Georges Goyau, collaborateur de la Revue des Deux-mondes, exemple type du libéralisme catholique, bon chic bon genre, dit des Cardinaux verts du début du siècle et promoteur du "christianisme social" démocrate-"chrétien", hétérodoxe ( la même marchandise que le grand-oncle de Ratzinger, http://en.wikipedia.org/wiki/Georg_Ratzinger_%28politician%29 ), même si la qualité de sa plume, lui a valu un siège à l'Académie Française.
Quant à Möhler, ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Adam_M%C3%B6hler ), théologien allemand, fondateur de l'école  de Tubingen, il est à l'origine du modernisme ( http://archive.org/stream/jeanadammhler00verm#page/n9/mode/2up ), chose dont naturellement les novateurs conciliaires se félicitent ( http://www.carrefourkairos.net/spc/theol_XIX.htm ).
Wikipedia, nous dit : " Il voit l'Église comme un organisme vivant, animé par l'Esprit saint, prolongeant le mystère de l'Incarnation (et non d’abord comme une société juridique).", alors que Mystici Corporis de Pie XII, nous enseigne  tout à la fois, les deux. On voit tous les déviations possibles vers l'illuminisme, dès qu'on ignore l'aspect juridique de l'Eglise...

On remarquera que les éditeurs, qui ont obtenu en 1907,  l'imprimatur pour l'ouvrage "Nos dogmes dans l'Evangile, des abbés L. Poulin et E. Loutil", ne l'ont pas reçu pour l'annexe de Mölher, traduite par Georges Goyau, mauvaise littérature, issue du soi-disant génie allemand, qui abondait avant la guerre de 1914, dans les milieux universitaires et mêmes religieux, dont nos ancêtres apprirent la haute culture, en voyant leurs édifices artistiques détruits et leur jeunesse fauchée dans les tranchées.


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Roger Boivin
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