Le dernier discours de Ratzi

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Message  Via Crucis Lun 26 Avr 2010, 7:27 am

trouvé sur :

http://www.libertepolitique.com/actualite/56-eglise/6008-benoit-xvi-denonce-la-dictature-de-la-pensee

(Le surlignage en gras est de moi)

Benoît XVI dénonce la dictature de la pensée

25 Avril 2010

Jeudi 15 avril 2010, Chapelle Pauline au Vatican. Messe matinale avec les membres de la commission pontificale biblique, et voilà le pape avouant n'avoir pas eu le temps de préparer son homélie ! On se réjouit intérieurement, car on se prépare à entendre une improvisation dont le serviteur des serviteurs de Dieu a le secret. Les thèmes chers au pape sont là, ceux-là mêmes développés à Paris en 2008 aux Bernardins et aux jeunes sur le parvis de Notre-Dame : chercher Dieu, écouter Dieu, obéir à Dieu.

Le chef de l’Eglise, pape des temps modernes, met ses pas dans ceux du premier chef des apôtres pour commenter le verset : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »

« Saint Pierre se trouve devant l’institution religieuse suprême, à laquelle il faudrait normalement obéir, mais Dieu est au-dessus de cette institution et Dieu lui a donné un autre " ordre" : il doit obéir à Dieu. L'obéissance à Dieu est la liberté, l'obéissance à Dieu lui donne la liberté de s’opposer à l'institution. »

On est sensible aux accents de culture antique de l'enseignement de Benoît XVI commentant ce passage des Actes, vérité présente dans le théâtre de Sophocle et aux origines également de la philosophie :

« Et ici les exégètes attirent notre attention sur le fait que la réponse de saint Pierre au Sanhédrin est presque identique mot pour mot à celle de Socrate lors de son jugement par le tribunal d’Athènes. Le tribunal lui offre la liberté, la libération, mais à condition qu’il ne continue pas à rechercher Dieu. Mais chercher Dieu, la recherche de Dieu est pour lui une mission supérieure, venant de Dieu lui-même. Et une liberté achetée en renonçant au chemin vers Dieu ne serait plus la liberté. Il doit donc obéir non pas à ces juges – il ne doit pas acheter sa vie en se perdant lui-même – mais à Dieu. L'obéissance à Dieu vient en premier. »


Le triple mensonge moderne

Benoît XVI souligne les contradictions de la Modernité cherchant l'autonomie de l'homme, la liberté en se dédouanant de Dieu. Il dévoile le triple mensonge moderne :


« Cette autonomie est un mensonge, c’est un mensonge ontologique, parce que l’homme n’existe pas par lui-même et pour lui-même ; c’est aussi un mensonge politique et pratique, parce que la collaboration et la mise en commun des libertés sont nécessaires. Et, si Dieu n’existe pas, si Dieu n’est pas une instance accessible à l’homme, il ne reste comme instance suprême que le consensus de la majorité. Par conséquent le consensus de la majorité devient le dernier mot auquel nous devons obéir et ce consensus – comme l’histoire du siècle dernier nous l’a appris – peut aussi être un "consensus dans le mal". »

Coutumier des images donnant la bonne direction comme il y a peu « la boussole », Benoît XVI reprend l'image du phare pour lever la falsification moderne :

« L'autonomie ne libère pas vraiment l’homme. L'obéissance envers Dieu est la liberté, parce que c’est la vérité, c’est l'instance qui se place face à toutes les instances humaines. Dans l’histoire de l'humanité ces paroles de Pierre et de Socrate sont le vrai phare de la libération de l'homme, qui sait voir Dieu et qui, au nom de Dieu, peut et doit obéir non pas tant aux hommes qu’à Lui et se libérer ainsi du positivisme de l'obéissance humaine. »

L'ancien professeur illustre son propos en convoquant l'histoire qui n'a pas cessé de démontrer tragiquement le fourvoiement moderne :

« Les dictatures ont toujours été opposées à cette obéissance à Dieu. La dictature nazie, comme la dictature marxiste, ne peuvent accepter un Dieu qui soit au-dessus du pouvoir idéologique ; et la liberté des martyrs, qui reconnaissent Dieu, justement dans l’obéissance au pouvoir divin, est toujours l’acte de libération dans lequel la liberté du Christ arrive jusqu’à nous. »

« Les formes subtiles de dictature »

Les temps ont certes changé et si le pape reconnaît bien qu'aujourd’hui, grâce à Dieu, « nous ne vivons pas sous des dictatures », il n'en met pas moins en garde contre « des formes subtiles de dictature » :

« Un conformisme qui rend obligatoire de penser comme tout le monde, d’agir comme tout le monde ; les agressions subtiles contre l'Église, ou parfois moins subtiles, montrent que ce conformisme peut vraiment être une véritable dictature. Pour nous voici ce qui compte : il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »

Ne nous laissant cependant pas livrés à nous-mêmes devant une tâche impossible, le pape donne la clé pour obéir à Dieu :

« Mais cela suppose que l’on connaisse vraiment Dieu, que l’on veuille vraiment lui obéir. Dieu n’est pas un prétexte pour la volonté de l’homme, mais c’est vraiment Lui qui nous appelle et nous invite, jusqu’au martyre, si nécessaire. C’est pourquoi, confrontés à cette parole qui commence une nouvelle histoire de liberté dans le monde, nous prions surtout pour connaître Dieu, pour connaître humblement et véritablement Dieu et, connaissant Dieu, pour apprendre la vraie obéissance qui est la base de la liberté humaine »

En pleine tourmente, dans un combat d'une violence inouïe, le pape affirme spontanément qu'il ne peut pas se dérober à sa mission, celle que l'élection, dont nous venons de fêter le cinquième anniversaire, a décidée pour lui jusqu'à la mort. Il ne composera pas avec le monde et annonce à tous ceux qui en douteraient encore qu'il obéira à Dieu plutôt qu'aux hommes. Non Potest ! H.B.

Je vois dans les extraits de son discours un glissement vers le protestantisme et le relativisme car pour pouvoir obéir à Dieu, le Vrai, plutôt qu'aux hommes (l'institution), encore faut-il connaître l'identité de Dieu : QUI est ce Dieu que nous devons suivre ? Connaître son identité, sa qualité, son essence, sa manière de se révéler, son action au sein de l'homme et de la nature etc...

L'Eglise Catholique n'étant pas une institution purement humaine, en opposant l'obéissance à Dieu à l'obéissance à l'institution (avec un petit "i", tel qu'il le fait, il me semble qu'il provoque un glissement pas très catholique en ramenant, consciemment ou inconsciemment, l'Institution Divine : la succession apostolique, le Saint Magistère de l'Eglise Catholique) à une institution purement humaine ! La succession apostolique qu'en fait-il ?

Notre Seigneur Jésus-Christ n'a-t-il pas envoyé ceux qu'il a guéris présenter leur offrande au Temple ? Notre Seigneur s'est-il placé au dessus de l'"institution religieuse suprême" telle que la définit Ratziblatte ?
A l'époque, sauf erreur de ma part, dans le Temple, la "succession apostolique des prêtres issus de la lignée d'Aaron était encore valide et licite ! Elle n'est devenue caduque il me semble qu'après la Crucifixion et l'institution de St Pierre comme premier Pape donc, le 1er prêtre et Pontife valide et licite de la Nouvelle Alliance.

Il faudrait trouver le texte complet du discours pour voir ce qu'il dit.

Comme je ne connais pas vraiment les philosophes cités pour ne les avoir pas potassés vraiment, je suppose que parmi vous il y aura des âmes bien studieuses et renseignées study en la matière pour dénouer les astuces de la Ratziblatterie Le dernier discours de Ratzi 545542 ! Le dernier discours de Ratzi 403733 !
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Message  ROBERT. Lun 26 Avr 2010, 4:13 pm

Via Crucis a écrit:trouvé sur :

http://www.libertepolitique.com/actualite/56-eglise/6008-benoit-xvi-denonce-la-dictature-de-la-pensee

(Le surlignage en gras est de moi)

Benoît XVI dénonce la dictature de la pensée

25 Avril 2010

Jeudi 15 avril 2010, Chapelle Pauline au Vatican. Messe matinale avec les membres de la commission pontificale biblique, et voilà le pape avouant n'avoir pas eu le temps de préparer son homélie ! On se réjouit intérieurement, car on se prépare à entendre une improvisation dont le serviteur des serviteurs de Dieu a le secret. Les thèmes chers au pape sont là, ceux-là mêmes développés à Paris en 2008 aux Bernardins et aux jeunes sur le parvis de Notre-Dame : chercher Dieu, écouter Dieu, obéir à Dieu.

Le chef de l’Eglise, pape des temps modernes, met ses pas dans ceux du premier chef des apôtres pour commenter le verset : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »

« Saint Pierre se trouve devant l’institution religieuse suprême, à laquelle il faudrait normalement obéir, mais Dieu est au-dessus de cette institution et Dieu lui a donné un autre " ordre" : il doit obéir à Dieu. L'obéissance à Dieu est la liberté, l'obéissance à Dieu lui donne la liberté de s’opposer à l'institution. »

On est sensible aux accents de culture antique de l'enseignement de Benoît XVI commentant ce passage des Actes, vérité présente dans le théâtre de Sophocle et aux origines également de la philosophie :

« Et ici les exégètes attirent notre attention sur le fait que la réponse de saint Pierre au Sanhédrin est presque identique mot pour mot à celle de Socrate lors de son jugement par le tribunal d’Athènes. Le tribunal lui offre la liberté, la libération, mais à condition qu’il ne continue pas à rechercher Dieu. Mais chercher Dieu, la recherche de Dieu est pour lui une mission supérieure, venant de Dieu lui-même. Et une liberté achetée en renonçant au chemin vers Dieu ne serait plus la liberté. Il doit donc obéir non pas à ces juges – il ne doit pas acheter sa vie en se perdant lui-même – mais à Dieu. L'obéissance à Dieu vient en premier. »


Le triple mensonge moderne

Benoît XVI souligne les contradictions de la Modernité cherchant l'autonomie de l'homme, la liberté en se dédouanant de Dieu. Il dévoile le triple mensonge moderne :


« Cette autonomie est un mensonge, c’est un mensonge ontologique, parce que l’homme n’existe pas par lui-même et pour lui-même ; c’est aussi un mensonge politique et pratique, parce que la collaboration et la mise en commun des libertés sont nécessaires. Et, si Dieu n’existe pas, si Dieu n’est pas une instance accessible à l’homme, il ne reste comme instance suprême que le consensus de la majorité. Par conséquent le consensus de la majorité devient le dernier mot auquel nous devons obéir et ce consensus – comme l’histoire du siècle dernier nous l’a appris – peut aussi être un "consensus dans le mal". »

Coutumier des images donnant la bonne direction comme il y a peu « la boussole », Benoît XVI reprend l'image du phare pour lever la falsification moderne :

« L'autonomie ne libère pas vraiment l’homme. L'obéissance envers Dieu est la liberté, parce que c’est la vérité, c’est l'instance qui se place face à toutes les instances humaines. Dans l’histoire de l'humanité ces paroles de Pierre et de Socrate sont le vrai phare de la libération de l'homme, qui sait voir Dieu et qui, au nom de Dieu, peut et doit obéir non pas tant aux hommes qu’à Lui et se libérer ainsi du positivisme de l'obéissance humaine. »

L'ancien professeur illustre son propos en convoquant l'histoire qui n'a pas cessé de démontrer tragiquement le fourvoiement moderne :

« Les dictatures ont toujours été opposées à cette obéissance à Dieu. La dictature nazie, comme la dictature marxiste, ne peuvent accepter un Dieu qui soit au-dessus du pouvoir idéologique ; et la liberté des martyrs, qui reconnaissent Dieu, justement dans l’obéissance au pouvoir divin, est toujours l’acte de libération dans lequel la liberté du Christ arrive jusqu’à nous. »

« Les formes subtiles de dictature »

Les temps ont certes changé et si le pape reconnaît bien qu'aujourd’hui, grâce à Dieu, « nous ne vivons pas sous des dictatures », il n'en met pas moins en garde contre « des formes subtiles de dictature » :

« Un conformisme qui rend obligatoire de penser comme tout le monde, d’agir comme tout le monde ; les agressions subtiles contre l'Église, ou parfois moins subtiles, montrent que ce conformisme peut vraiment être une véritable dictature. Pour nous voici ce qui compte : il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »

Ne nous laissant cependant pas livrés à nous-mêmes devant une tâche impossible, le pape donne la clé pour obéir à Dieu :

« Mais cela suppose que l’on connaisse vraiment Dieu, que l’on veuille vraiment lui obéir. Dieu n’est pas un prétexte pour la volonté de l’homme, mais c’est vraiment Lui qui nous appelle et nous invite, jusqu’au martyre, si nécessaire. C’est pourquoi, confrontés à cette parole qui commence une nouvelle histoire de liberté dans le monde, nous prions surtout pour connaître Dieu, pour connaître humblement et véritablement Dieu et, connaissant Dieu, pour apprendre la vraie obéissance qui est la base de la liberté humaine »

En pleine tourmente, dans un combat d'une violence inouïe, le pape affirme spontanément qu'il ne peut pas se dérober à sa mission, celle que l'élection, dont nous venons de fêter le cinquième anniversaire, a décidée pour lui jusqu'à la mort. Il ne composera pas avec le monde et annonce à tous ceux qui en douteraient encore qu'il obéira à Dieu plutôt qu'aux hommes. Non Potest ! H.B.

Je vois dans les extraits de son discours un glissement vers le protestantisme et le relativisme car pour pouvoir obéir à Dieu, le Vrai, plutôt qu'aux hommes (l'institution), encore faut-il connaître l'identité de Dieu : QUI est ce Dieu que nous devons suivre ? Connaître son identité, sa qualité, son essence, sa manière de se révéler, son action au sein de l'homme et de la nature etc...

L'Eglise Catholique n'étant pas une institution purement humaine, en opposant l'obéissance à Dieu à l'obéissance à l'institution (avec un petit "i", tel qu'il le fait, il me semble qu'il provoque un glissement pas très catholique en ramenant, consciemment ou inconsciemment, l'Institution Divine : la succession apostolique, le Saint Magistère de l'Eglise Catholique) à une institution purement humaine ! La succession apostolique qu'en fait-il ?

Notre Seigneur Jésus-Christ n'a-t-il pas envoyé ceux qu'il a guéris présenter leur offrande au Temple ? Notre Seigneur s'est-il placé au dessus de l'"institution religieuse suprême" telle que la définit Ratziblatte ?
A l'époque, sauf erreur de ma part, dans le Temple, la "succession apostolique des prêtres issus de la lignée d'Aaron était encore valide et licite ! Elle n'est devenue caduque il me semble qu'après la Crucifixion et l'institution de St Pierre comme premier Pape donc, le 1er prêtre et Pontife valide et licite de la Nouvelle Alliance.

Il faudrait trouver le texte complet du discours pour voir ce qu'il dit. (souligné ajouté par robert)

Comme je ne connais pas vraiment les philosophes cités pour ne les avoir pas potassés vraiment, je suppose que parmi vous il y aura des âmes bien studieuses et renseignées study en la matière pour dénouer les astuces de la Ratziblatterie Le dernier discours de Ratzi 545542 ! Le dernier discours de Ratzi 403733 !

Voici, chère Via, le discours de ratzégoutim en italien, trouvé sur : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1342930 ...
si çà peut vous aider !!!


Per questo papa tutto è grazia, anche "gli attacchi del mondo ai nostri peccati"
Resistere alla "dittatura del conformismo". Ma anche "fare penitenza, riconoscere ciò che si è sbagliato, aprirsi al perdono, lasciarsi trasformare". Il messaggio di Joseph Ratzinger alla Chiesa, in una sua inattesa omelia fuori programma

di Benedetto XVI







[Trascrizione integrale dell'omelia pronunciata dal papa giovedì 15 aprile 2010, di prima mattina, nella Cappella Paolina in Vaticano, durante una messa con i membri della pontificia commissione biblica (nella foto). Ne ha dato notizia per prima la Radio Vaticana sette ore dopo. E dopo 52 ore ne è stato diffuso il testo completo].

__________


Cari fratelli e sorelle, non ho trovato il tempo di preparare una vera omelia. Vorrei soltanto invitare ciascuno alla personale meditazione proponendo e sottolineando alcune frasi della liturgia odierna, che si offrono al dialogo orante tra noi e la Parola di Dio. La parola, la frase che vorrei proporre alla comune meditazione è questa grande affermazione di san Pietro: "Bisogna obbedire a Dio invece che agli uomini" (Atti 5, 29). San Pietro sta davanti alla suprema istituzione religiosa, alla quale normalmente si dovrebbe obbedire, ma Dio sta al di sopra di questa istituzione e Dio gli ha dato un altro "ordinamento": deve obbedire a Dio. L'obbedienza a Dio è la libertà, l'obbedienza a Dio gli dà la libertà di opporsi all'istituzione.

E qui gli esegeti attirano la nostra attenzione sul fatto che la risposta di san Pietro al Sinedrio è quasi fino "ad verbum" identica alla risposta di Socrate al giudizio nel tribunale di Atene. Il tribunale gli offre la libertà, la liberazione, a condizione però che non continui a ricercare Dio. Ma cercare Dio, la ricerca di Dio è per lui un mandato superiore, viene da Dio stesso. E una libertà comprata con la rinuncia al cammino verso Dio non sarebbe più libertà. Quindi deve obbedire non a questi giudici – non deve comprare la sua vita perdendo se stesso – ma deve obbedire a Dio. L'obbedienza a Dio ha il primato.

Qui è importante sottolineare che si tratta di obbedienza e che è proprio l'obbedienza che dà libertà. Il tempo moderno ha parlato della liberazione dell'uomo, della sua piena autonomia, quindi anche della liberazione dall'obbedienza a Dio. L'obbedienza non dovrebbe più esserci, l'uomo è libero, è autonomo: nient'altro. Ma questa autonomia è una menzogna: è una menzogna ontologica, perché l'uomo non esiste da se stesso e per se stesso, ed è anche una menzogna politica e pratica, perché la collaborazione, la condivisione della libertà è necessaria. E se Dio non esiste, se Dio non è un'istanza accessibile all'uomo, rimane come suprema istanza solo il consenso della maggioranza. Di conseguenza, il consenso della maggioranza diventa l'ultima parola alla quale dobbiamo obbedire. E questo consenso – lo sappiamo dalla storia del secolo scorso – può essere anche un "consenso nel male".

Così vediamo che la cosiddetta autonomia non libera veramente l'uomo. L'obbedienza verso Dio è la libertà, perché è la verità, è l'istanza che si pone di fronte a tutte le istanze umane. Nella storia dell'umanità queste parole di Pietro e di Socrate sono il vero faro della liberazione dell'uomo, che sa vedere Dio e, in nome di Dio, può è deve obbedire non tanto agli uomini, ma a Lui e liberarsi, così, dal positivismo dell'obbedienza umana. Le dittature sono state sempre contro questa obbedienza a Dio. La dittatura nazista, come quella marxista, non possono accettare un Dio che sia al di sopra del potere ideologico. E la libertà dei martiri, che riconoscono Dio, proprio nell’obbedienza al potere divino, è sempre l'atto di liberazione nel quale giunge a noi la libertà di Cristo.

Oggi, grazie a Dio, non viviamo sotto dittature, ma esistono forme sottili di dittatura: un conformismo che diventa obbligatorio, pensare come pensano tutti, agire come agiscono tutti, e le sottili aggressioni contro la Chiesa, o anche quelle meno sottili, dimostrano come questo conformismo possa realmente essere una vera dittatura. Per noi vale questo: si deve obbedire più a Dio che agli uomini. Ma ciò suppone che conosciamo veramente Dio e che vogliamo veramente obbedire a Lui. Dio non è un pretesto per la propria volontà, ma è realmente Lui che ci chiama e ci invita, se fosse necessario, anche al martirio. Perciò, confrontati con questa parola che inizia una nuova storia di libertà nel mondo, preghiamo soprattutto di conoscere Dio, di conoscere umilmente e veramente Dio e, conoscendo Dio, di imparare la vera obbedienza che è il fondamento della libertà umana.

Scegliamo una seconda parola dalla prima lettura: san Pietro dice che Dio ha innalzato Cristo alla sua destra come capo e salvatore (cfr v. 31). Capo è traduzione del termine greco "archegos", che implica una visione molto più dinamica: "archegos" è colui che mostra la strada, che precede, è un movimento, un movimento verso l'alto. Dio lo ha innalzato alla sua destra – quindi parlare di Cristo come "archegos" vuol dire che Cristo cammina avanti a noi, ci precede, ci mostra la strada. Ed essere in comunione con Cristo è essere in un cammino, salire con Cristo, è sequela di Cristo, è questa salita in alto, è seguire l'"archegos", colui che è già passato, che ci precede e ci mostra la strada.

Qui, evidentemente, è importante che ci venga detto dove arriva Cristo e dove dobbiamo arrivare anche noi: "hypsosen" – in alto – salire alla destra del Padre. Sequela di Cristo non è soltanto imitazione delle sue virtù, non è solo vivere in questo mondo, per quanto ci è possibile, simili a Cristo, secondo la sua parola, ma è un cammino che ha una meta. E la meta è la destra del Padre. C'è questo cammino di Gesù, questa sequela di Gesù che termina alla destra del Padre. All'orizzonte di tale sequela appartiene tutto il cammino di Gesù, anche l'arrivare alla destra del Padre.

In questo senso, la meta di questo cammino è la vita eterna alla destra del Padre in comunione con Cristo. Noi oggi abbiamo spesso un po' paura di parlare della vita eterna. Parliamo delle cose che sono utili per il mondo, mostriamo che il cristianesimo aiuta anche a migliorare il mondo, ma non osiamo dire che la sua meta è la vita eterna e che da tale meta vengono poi i criteri della vita. Dobbiamo capire di nuovo che il cristianesimo rimane un "frammento" se non pensiamo a questa meta, che vogliamo seguire l'"archegos" all'altezza di Dio, alla gloria del Figlio che ci fa figli nel Figlio e dobbiamo di nuovo riconoscere che solo nella grande prospettiva della vita eterna il cristianesimo rivela tutto il senso. Dobbiamo avere il coraggio, la gioia, la grande speranza che la vita eterna c'è, è la vera vita e da questa vera vita viene la luce che illumina anche questo mondo.

Se si può dire che, anche prescindendo dalla vita eterna, dal Cielo promesso, è meglio vivere secondo i criteri cristiani, perché vivere secondo la verità e l'amore, anche se sotto tante persecuzioni, è in sé stesso bene ed è meglio di tutto il resto, è proprio questa volontà di vivere secondo la verità e secondo l'amore che deve anche aprire a tutta la larghezza del progetto di Dio con noi, al coraggio di avere già la gioia nell'attesa della vita eterna, della salita seguendo il nostro "archegos". E "Soter" è il Salvatore, che ci salva dall'ignoranza circa le cose ultime. Il Salvatore ci salva dalla solitudine, ci salva da un vuoto che rimane nella vita senza l'eternità, ci salva dandoci l'amore nella sua pienezza. Egli è la guida. Cristo, l'"archegos", ci salva dandoci la luce, dandoci la verità, dandoci l'amore di Dio.

Poi soffermiamoci ancora su un versetto: Cristo, il Salvatore, ha dato a Israele conversione e perdono dei peccati (v. 31) – nel testo greco il termine è "metanoia" –, ha dato penitenza e perdono dei peccati. Questa per me è un'osservazione molto importante: la penitenza è una grazia. C'è una tendenza in esegesi che dice: Gesù in Galilea avrebbe annunciato una grazia senza condizione, assolutamente incondizionata, quindi anche senza penitenza, grazia come tale, senza precondizioni umane. Ma questa è una falsa interpretazione della grazia. La penitenza è grazia; è una grazia che noi riconosciamo il nostro peccato, è una grazia che conosciamo di aver bisogno di rinnovamento, di cambiamento, di una trasformazione del nostro essere.

Penitenza, poter fare penitenza, è il dono della grazia. E devo dire che noi cristiani, anche negli ultimi tempi, abbiamo spesso evitato la parola penitenza, ci appariva troppo dura. Adesso, sotto gli attacchi del mondo che ci parlano dei nostri peccati, vediamo che poter fare penitenza è grazia. E vediamo che è necessario far penitenza, cioè riconoscere quanto è sbagliato nella nostra vita, aprirsi al perdono, prepararsi al perdono, lasciarsi trasformare. Il dolore della penitenza, cioè della purificazione, della trasformazione, questo dolore è grazia, perché è rinnovamento, è opera della misericordia divina. E così queste due cose che dice san Pietro – penitenza e perdono – corrispondono all'inizio della predicazione di Gesù: "metanoeite", cioè convertitevi (cfr. Marco 1, 15). Quindi questo è il punto fondamentale: la "metanoia" non è una cosa privata, che parrebbe sostituita dalla grazia, ma la "metanoia" è l'arrivo della grazia che ci trasforma.

E infine una parola del Vangelo, dove ci viene detto che chi crede avrà la vita eterna (cfr. Giovanni 3, 36). Nella fede, in questo "trasformarsi" che la penitenza dona, in questa conversione, in questa nuova strada del vivere, arriviamo alla vita, alla vera vita. E qui mi vengono in mente due altri testi. Nella "Preghiera sacerdotale" il Signore dice: questa è la vita, conoscere te e il tuo consacrato (cfr. Giovanni 17, 3). Conoscere l'essenziale, conoscere la Persona decisiva, conoscere Dio e il suo Inviato è vita, vita e conoscenza, conoscenza di realtà che sono la vita. E l'altro testo è la risposta del Signore ai sadducei circa la risurrezione, dove, dai libri di Mosè, il Signore prova il fatto della risurrezione dicendo: Dio è il Dio di Abramo, di Isacco, di Giacobbe (cfr. Matteo 22, 31-32; Marco 12, 26-27; Luca 20, 37-38). Dio non è Dio dei morti. Se Dio è Dio di questi, sono vivi. Chi è scritto nel nome di Dio partecipa alla vita di Dio, vive. E così credere è essere iscritti nel nome di Dio. E così siamo vivi. Chi appartiene al nome di Dio non è un morto, appartiene al Dio vivente. In questo senso dovremmo capire il dinamismo della fede, che è un iscrivere il nostro nome nel nome di Dio e così un entrare nella vita.

Preghiamo il Signore perché questo succeda e realmente, con la nostra vita, conosciamo Dio, perché il nostro nome entri nel nome di Dio e la nostra esistenza diventi vera vita: vita eterna, amore e verità.
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Message  gabrielle Mar 27 Avr 2010, 9:36 am

Je crois que Ratzi oppose dans ce texte l'obéissance à Dieu par rapport aux gouvernements, dans un premier temps.

La phrase de Saint Pierre s'applique lorsqu'un pouvoir nous demande une chose contraire à la volonté de Dieu..

Mais en toutes choses où il n'y a pas d'offense à Dieu, nous sommes tenus d'obéir , les premiers chrétiens étaient les meilleurs citoyens ...


Après avoir mis le chaos en exigeant des pays que le droit à liberté religieuse soit inscrit dans les constitutions, Ratzi se plaint que certains pays... de dictature ne se plient pas à ce droit.

Mais au nom de quoi des pays à forte majorité msulmanne, hindouiste ou autre se plieraient-ils à ce droit? Ils ont la majorité pour eux, et le truc mondial de Ratzi ils s'en balancent comme de leur première paire de bottine...

L'amalgame des "instutions" peut donner, comme le fait remarquer Via, une légitimité à un type comme Luther... ce qui serait dans la logique de sa théologie de Ratzi, qui à la suite de Wojtyla reconnait la "religiosité de Luther" si Luther était un homme religueux dans sa doctrine et personne, alors lorsqu'il fit schisme il se trouverait justifer pas la phrase de Saint Pierre.
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Message  Via Crucis Mar 27 Avr 2010, 1:05 pm

Cher Robert, flower

Merci pour le texte en italien, mais pour moi l'italien c'est.... du chinois !affraid

Voilà la traduction automatique que j'ai obtenue, et je ne l'ai pas corrigée et pour cause !

Chers frères et sœurs, je n'ai pas trouvé le temps de préparer une homélie vrai. Je tiens juste à inviter tout le monde proposant de méditation personnelle et soulignant la liturgie aujourd'hui, Word qui comme dialogue entre nous et de Dieu. Le mot, phrase que je propose à la commune de la méditation est cette affirmation beaucoup de Saint-Pierre: «nous devons obéir à Dieu plutôt que des hommes» (actes 5: 29). San Pietro en Cour suprême de religieuse, qui normalement vous devriez obéir, mais Dieu est au-dessus de cette institution et Dieu lui a donné un autre «tri»: doit obéir à Dieu. L'obéissance à Dieu est la liberté, l'obéissance à Dieu vous donne la liberté de s'opposer à l'institution. Et ici exegetes attirer notre attention sur le fait que la réponse de Saint-Pierre, le Sanhédrin est presque jusqu'à "ad verbum" identique à la réponse de Socrate à l'arrêt de la Cour d'Athènes. Il offre une liberté, libération, sous réserve, toutefois, qui ne continue pas à chercher Dieu. Mais chercher Dieu, la recherche de Dieu est pour lui un mandat plus élevé, vient de Dieu lui-même. Et une liberté achetée avec la renonciation au voyage vers Dieu ne serait pas plus de liberté. Puis doit obéir pas ces juges – doit ne pas acheter sa vie perdre lui-même – mais doit obéir à Dieu. L'obéissance à Dieu a primauté. Ici, il est important de souligner qu'il est obéissance et c'est précisément l'obéissance qui donne la liberté. Le temps parlé moderne de la libération de l'homme, de sa pleine autonomie, puis également de libération de l'obéissance à Dieu. L'obéissance ne devrait plus être y, l'homme est libre, est un autonomes : rien d'autre. Mais cette autonomie est un mensonge : ontologique est un mensonge, car l'homme n'existe pas par lui-même et pour lui-même et est également une politique de mensonge et de la pratique, parce que la collaboration, le partage de la liberté est nécessaire. Et si les Dieu n'existe pas, si Dieu n'est pas une instance accessible à l'homme, restent comme instance suprême seulement le consentement de la majorité. Par conséquent, le consentement de la majorité devient le dernier mot. Et ce consentement – nous savons de l'histoire du siècle dernier – peut également être un «mal». Ainsi, nous voyons que l'autonomie soi-disant pas libre homme vraiment. L'obéissance à Dieu est la liberté, parce que c'est la vérité, est l'instance qui envisage de toutes les instances. Dans l'histoire de l'humanité, ces mots de Pierre et de Socrate le véritable phare de la libération de l'homme, qui sait voir Dieu et, au nom de Dieu, pouvez vous doit obéir non pas tant pour les hommes, mais pour lui et se débarrasser de, bien, du positivisme d'obéissance humaine. Dictatures ont toujours été contre cette obéissance à Dieu. La dictature nazie, comme un marxiste, ne peut pas accepter un Dieu qui est au-dessus de la puissance idéologique. Et la liberté des martyrs, qui reconnaît Dieu, droit à l'obéissance à la puissance divine, c'est toujours l'acte de libération qui vient de nous la liberté du Christ. Aujourd'hui, je remercie Dieu, nous vivons pas sous les dictatures, mais il existe des formes subtiles de dictature : un conformisme qui devient obligatoire, penser comment ils pensent tous, agissent comme loi tous, et les subtiles agressions contre l'église, ou même les moins subtiles, montrent comment ce conformisme peut être vraiment une véritable dictature. Est-ce là : nous devons obéir à Dieu plus que des hommes. Mais cela suppose que nous savons vraiment Dieu et que nous voulons vraiment lui obéir. Dieu n'est pas un prétexte pour sa volonté, mais est-il vraiment ses appels et appels nous, si nécessaire, également de martyre. Par conséquent, face à ce mot qui commence une nouvelle histoire de la liberté dans le monde, prions en particulier à connaître Dieu, sachant que Dieu et humble et véritablement, sachant que Dieu, à savoir l'obéissance vrai qui est le fondement de la liberté humaine. Choisissez un mot de deuxième de la première lecture: St. Pierre dit que Dieu a Christ sur son droit en tête et Salvatore (voir c. 31).
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Message  ROBERT. Mar 27 Avr 2010, 5:32 pm

Via Crucis a écrit:
Merci pour le texte en italien, mais pour moi l'italien c'est.... du chinois !affraid

Merci. I love you J'avais oublié que l'espagnol était pour vous... de l'espagnol Very Happy
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Le dernier discours de Ratzi Empty Re: Le dernier discours de Ratzi

Message  gabrielle Mer 28 Avr 2010, 10:54 am

Le texte que Via a mis en ligne est à mon sens assez complet.... avec Ratzi cela est suffisant pour avoir sa pensée..
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Le dernier discours de Ratzi Empty Re: Le dernier discours de Ratzi

Message  ROBERT. Mer 28 Avr 2010, 7:45 pm

.

oui..
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